Saint-Denis: des élus mettent le drapeau palestinien

L’équipe municipale appelle ses habitants à se mobiliser ce samedi à l’occasion de la manifestation parisienne organisée par l’intersyndicale pour dénoncer «la fuite en avant mortifère des autorités israéliennes».

La mairie de Saint-Denis réitère son soutien à la cause palestinienne. Après les votes récents par le conseil municipal de Saint-Denis de deux vœux, l’un appelant à un cessez-le-feu à Gaza, l’autre pour la reconnaissance de l’État de Palestine par la France, l’édile socialiste Mathieu Hanotin veut «réaffirmer son attachement aux droits humains, à la paix et la justice». Il a donc décidé de hisser dès ce vendredi 13 juin le drapeau palestinien sur le fronton de l’hôtel de ville.

Dans un communiqué, la municipalité justifie son initiative à valeur symbolique, en décrivant la situation chaotique de Gaza. «Rien ne justifie d’empêcher des civils d’accéder à des soins ou à de la nourriture», lit-on. Le texte dénonce aussi «l’offensive militaire israélienne» qui, «combinée au siège total de la bande de Gaza» a causé «la destruction massive d’infrastructures, la paralysie des hôpitaux,

Une manifestation à l’appel de l’intersyndicale

Cette action vise à accompagner la mobilisation internationale mais plus particulièrement la manifestation parisienne, prévue ce samedi après-midi place de la République. Plusieurs syndicats (la CFDT, la CGT, l’UNSA, Solidaire et FSU) ont appelé dès le milieu de semaine à se réunir pour «dénoncer la fuite en avant mortifère des autorités israéliennes et les exactions commises à Gaza». Parmi leurs demandes persistantes : «un cessez-le-feu immédiat à Gaza et un accès sans entraves de l’aide humanitaire». La mairie de Saint-Denis incite ses administrés à participer à ce moment «de fraternité».

Sous les oripeaux d’un humanitarisme de façade, permettant de livrer un discours antisémite, la gauche qui a soutenu l’URSS de Staline et de Brejnev, de Mao et des Khmers rouges, des assassins du Hamas et du Hezbollah et à présent de l’Iran des ayatollahs, fait mine de se soucier des Arabes de Gaza qui sont à leurs yeux les ennemis irrédentistes des Juifs. Dans une parodie tragi-comique, ils salissent le drapeau français en le mettant côte à côte avec celui d’une entité nationale inexistante, qui n’a aucun attribut d’état. À cela ils ajoutent une logorrhée inepte qui falsifie la réalité pensant donner du crédit à leur obsession anti-juive.

En faisant cela, ils prennent en otage, qui est la pratique favorite des islamistes, toute la population de Saint-Denis qu’ils veulent associer à leurs élucubrations. En tant qu’élus, ils sont persuadés que s’ils ne se livrent pas à leurs pitreries, ils perdraient leurs sièges et leurs titres. Il est grand temps que les habitants de cette ville ouvrent les yeux sur leurs élus.

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