Revue de Presse. Réactions sur l’Etat de Palestine. Le Figaro: « la France fait figure d’ennemi numéro 1 en Israël ».

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L’équipe éditoriale d’IsraelValley est sous le choc : les déclarations venant de France et d’Israël laissent présager un désastre à venir. Une haine indicible s’élève. Les faits sont mis de côté. Sur instagram des tonnes de mensonges sont valorisés. Des images sont détournées. Le plus incroyable : très peu de personnes tentent de calmer les esprits. Pour le rédacteur en Chef d’IsraelValley, Daniel Rouach, faire comme les habitants du désert lorsque une tornade de sable émerge à l’horizon: se recroqueviller sur soi-même et attendre que cela passe! 

REVUE DE PRESSE.

LE FIGARO. Engagé dans la plus longue guerre de son histoire, Israël a ouvert un nouveau front, sur le plan diplomatique cette fois. Sur ce champ de bataille, la France fait figure d’ennemi numéro 1. La dernière déclaration du ministère israélien des affaires étrangères en offre une nouvelle illustration. « La croisade du président Macron contre l’État juif continue. Les faits n’intéressent pas Macron. Il n’y a pas de blocus humanitaire », affirme ce communiqué, publié vendredi.

COURRIER INTERNATIONAL. Les principaux journaux palestiniens ont unanimement salué la reconnaissance, attendue en septembre, d’un État palestinien par la France, le Royaume-Uni – sous conditions –, le Canada, et la réactivation de la solution à deux États pour résoudre le conflit israélo-palestinien par la diplomatie. Ce jeudi 31 juillet, le Portugal s’est ajouté à la liste en annonçant à son tour vouloir consulter le président et le Parlement en vue d’une reconnaissance de l’État de Palestine en septembre.

Une “lumière” qui transperce “les colonnes de fumée obscurcissant l’horizon”, notamment dans la bande de Gaza, dévastée plus de vingt et un mois de guerre – qui ont fait plus de 60 000 morts – et dont la population crie famine, écrit le directeur de la rédaction du quotidien palestinien Al-Quds.

CRITIQUES. L’annonce du président français sur la Palestine a déclenché un tsunami de critiques en Israël, alors que les Palestiniens applaudissent l’initiative.

Emmanuel Macron a eu droit à une véritable volée de bois vert très éloignée dans sa forme des us et coutumes de la diplomatie. Les dirigeants israéliens se sont, en effet, livrés à une surenchère de critiques plus acerbes les unes que les autres, après l’annonce par le président français de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies

BACHELOT. Dans une intervention sur BFM TV, Roselyne Bachelot, ancienne ministre française, a qualifié l’annonce de la reconnaissance d’un État palestinien de « hautement symbolique », tout en soulignant les obstacles à sa mise en œuvre. Selon elle, la solution à deux États, bien que soutenue par diverses sensibilités politiques, se heurte à des défis historiques et pratiques majeurs.

Bachelot a rappelé qu’« il n’y a jamais eu d’État palestinien dans l’histoire », une absence de réalité historique qui complique la reconnaissance. Elle a évoqué une « traversée sémantique » du terme « Palestine », notant que dans son éducation religieuse, il désignait l’État juif. Pour elle, une reconnaissance territoriale doit impérativement s’accompagner d’une reconnaissance solide de l’État d’Israël par les Palestiniens.


Elle a dénoncé l’approche de certains, marquée par le slogan « From the river to the sea », qui nie l’existence d’Israël, la qualifiant d’« inacceptable ». Bachelot insiste sur la nécessité de rendre opérationnelle cette reconnaissance, tout en reconnaissant les difficultés posées par les positions radicales.

PALESTINE. Dix jours après avoir annoncé que la France allait reconnaître l’État de Palestine en septembre lors de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, la Grande-Bretagne puis le Canada paraissent décidées à le suivre. Quitte à rendre Israël furieux et s’attirer des représailles de Donald Trump, farouchement opposé à une telle reconnaissance.

« Le Canada a l’intention de reconnaître l’État de Palestine (….) en septembre 2025 », a déclaré mercredi soir le premier ministre, Mark Carney. Jusqu’à maintenant, Ottawa hésitait, mais « le niveau de souffrance humaine à Gaza  est intolérable », a-t-il expliqué. Même Donald Trump reconnaît « une vraie famine » dans l’enclave palestinienne, ravagée par 21 mois de guerre menée par Israël, après l’attaque terroriste du Hamas, le 7 octobre 2023, qui coûta la vie à plus de 1150 Israéliens, en majorité des civils.

DERAILLER. L’ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, a fustigé l’annonce d’Emmanuel Macron de reconnaître un État palestinien en septembre, l’accusant d’avoir torpillé les avancées dans les négociations entre Israël et l’Autorité palestinienne sur des « dossiers sensibles ». Dans une interview sur une chaîne chrétienne, Huckabee a évoqué, sans détails, les discussions sur la restitution de plus de 2 milliards de dollars de taxes retenues par Israël, paralysant Ramallah.

« Nous étions sur la bonne voie, mais Macron a tout fait dérailler. Nous repartons de zéro, c’est un sérieux revers », a-t-il déploré. Il impute aussi à cette annonce l’intransigeance accrue du Hamas dans les négociations sur les otages, après le retrait des émissaires américains et israéliens de Doha.


Sur Fox News, Huckabee a suggéré que la France serait plus utile en accueillant des Gazaouis, une option rejetée par beaucoup faute de garanties de retour. Il a balayé les rumeurs de discorde entre Benjamin Netanyahou et Donald Trump, les qualifiant d’« absurdes ». Alors que Trump admet une « vraie famine » à Gaza, Huckabee reconnaît des souffrances mais les juge exagérées par certains Européens.

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2 Commentaires

  1. Macron a joué la carte arabopalestinienne. Les condamnations d’ Israel et des Juifs qui vivent en France ne le touchent pas. Et il a entraîné derrière lui les moutons occidentaux. Il a obtenu ce qu’il voulait, l’ approvisionnement en hydrocarbures, la paix dans les quartiers et son instant narcissique de gloire. Qui peut en être surpris?

  2. Macron serait-il le pire ennemi qu’ai connu Israël depuis de nombreuses années ? le titre ne semble pas prêt d’être partagé. Même les pays arabo-musulmans ou seulement musulmans paraissent plus souples. Et c’est vrai que les moutons occidentaux comme les nomme Israelforever tentent, sans résultat gagnant jusqu’ici, de lui ravir le titre. Qui des ocidentaux sea le plus bêlant ?

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