À l’appel d’Olivier Faure, qui invitait les maires à hisser le drapeau palestinien le 22 septembre, jour de la reconnaissance officielle de l’État de Palestine par la France, Bruno Piriou a choisi d’aller plus loin. Le maire divers gauche de Corbeil-Essonnes, dont l’hôtel de ville arbore déjà depuis avril le pavillon noir, blanc et vert, annonce qu’il distribuera lundi 1.000 drapeaux aux habitants.
« Un des moyens de marquer sa solidarité, c’est de mettre un drapeau palestinien à la fenêtre de son logement. », explique l’élu à Libération, qui donnera rendez-vous à 18h30 devant la mairie pour la remise des emblèmes. Il voit dans ce geste simple une « mobilisation générale » destinée à « mettre Benyamin Netanyahou au ban de l’humanité ».
Plusieurs communes affichent déjà le drapeau palestinien
L’ancien communiste espère que son initiative inspirera d’autres maires. « Je me lève tous les matins avec l’annonce de nouveaux morts en Palestine et en me demandant ce que je peux faire avec mon pouvoir de maire », confie-t-il. Il rappelle par ailleurs avoir condamné les attaques du Hamas le 7 octobre.
En avril, son choix de pavoiser l’hôtel de ville avait déjà ouvert la voie à d’autres élus, de gauche comme à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) ou Besançon (Doubs). Un précédent qui nourrit aujourd’hui son espoir de voir se multiplier les fenêtres ornées des couleurs palestiniennes.
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