Le long message est repris par les communautés de la rave-party, ce qui semble attester de son authenticité, notamment par le collectif Bass Expression. Pendant un peu plus de quatre jours, du vendredi 29 août au soir jusqu’au mardi 2 septembre, la free party « From Dusk Till Dawn » s’est installée au cœur des Corbières, dans l’Aude. Sur le site touché quelques semaines plus tôt par un incendie meurtrier, l’un des plus importants de ces 50 dernières années en France.
La manifestation a entraîné la « consternation » des habitants qui pour certains ont tout perdu lors de ces feux. Et l’annonce par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau de sa volonté de durcir la législation concernant les organisateurs et surtout les participants à ces raves.
Dans leur communiqué, les organisateurs se disent « profondément désolés d’avoir blessé les sentiments des personnes et des communautés touchées par l’incendie. Il n’y a aucune excuse possible : nous avons été inconscients de l’impact que nous pouvions – et que nous avons effectivement – causé », évoque le texte. « Nous pensions, à tort, qu’un endroit endommagé causerait moins de préjudice, nous avons provoqué exactement l’inverse ».
Le milieu des teufeurs était lui-même très divisé par cette rave organisée semble-t-il par des organisateurs néerlandais. Dans ce communiqué, les organisateurs expliquent chercher « une organisation appropriée à laquelle reverser les fonds collectés » et « demandent pardon ».
« Ces fêtes naissent de la nécessité de créer des espaces libres, en dehors du système capitaliste ouverts et gratuits pour toutes et tous. Nous défendons la liberté d’expression », évoque le communiqué, pour rappeler l’esprit des rave-partys. « Cet esprit ne doit pas être oublié, même quand des erreurs – comme celles que nous reconnaissons aujourd’hui – sont commises ».
Notre dossier sur les rave-partys
Jusqu’à 2.500 personnes ont participé à cette manifestation, selon le décompte de la préfecture de l’Aude. Laquelle avait précisé que les forces de l’ordre ont saisi du matériel technique et effectué « 1.500 verbalisations ».
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