Les nouvelles restrictions imposées par la Banque d’Israël et la chute des investissements fragilisent encore un secteur déjà paralysé, menaçant d’une future flambée des loyers.

Le ralentissement du marché immobilier en Israël se poursuit. Selon les données publiées par le ministère des Finances, 7 623 logements ont été vendus en août, soit une baisse globale de 5 % par rapport à juillet, mais de 20% pour les appartements ne bénéficiant pas d’un soutien gouvernemental. Le segment du neuf est particulièrement touché, tandis que les transactions sur le marché de seconde main ont reculé de 16 % en un mois.
Le rapport signale aussi un net recul des « offres de financement » telles que les prêts différés ou les programmes 20/80, désormais limités par les nouvelles directives de la Banque d’Israël. Ces mesures freinent les ventes dans les zones centrales du pays, notamment à Tel-Aviv, Netanya et dans le centre, tandis que Beer Sheva résiste mieux.
Cette tendance prolongée inquiète les économistes : la baisse des achats d’investisseurs réduit l’offre locative, risquant d’entraîner une hausse des loyers. Après un léger rebond en juillet suivant le ralentissement lié à la guerre avec l’Iran, le marché reste donc en net repli, confirmant l’état de quasi-paralysie du secteur résidentiel israélien.
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