Rafael présentera ses systèmes laser à Paris

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Rafael présentera ses systèmes laser à Paris

Une révolution militaire silencieuse : les lasers israéliens passent à l’action
En pleine guerre contre le Hezbollah, l’armée israélienne a discrètement franchi une étape technologique historique. Pour la première fois au monde, des lasers militaires ont été utilisés de manière opérationnelle pour abattre des cibles aériennes ennemies en temps réel. Ce déploiement, passé presque inaperçu dans le tumulte du conflit, marque pourtant un tournant majeur pour les capacités de défense de Tsahal et pour l’avenir des systèmes d’armement à énergie dirigée.

Le système, développé par Rafael Advanced Defense Systems, a permis d’intercepter environ 40 drones au cours des derniers mois, principalement dans le nord d’Israël. Le sergent-major A., réserviste impliqué dans l’opération, a qualifié cette mission de « bouleversante » dans une interview exclusive au Jerusalem Post. Il décrit une situation sans précédent : « Il n’existait aucun manuel. Nous avons dû apprendre, adapter et innover en temps réel, avec le soutien constant des ingénieurs de Rafael. »

Une première mondiale face à une menace inédite
Ce système laser, longtemps considéré comme de la science-fiction, est aujourd’hui devenu réalité. Alors que plusieurs puissances — des États-Unis à la Chine, en passant par le Royaume-Uni et la Russie — travaillent depuis des décennies sur des systèmes similaires, aucun pays, jusqu’à présent, n’avait réussi à franchir l’étape du déploiement opérationnel sur le champ de bataille.

Le laser israélien a l’avantage d’offrir une réponse quasi instantanée face à des menaces aériennes comme les roquettes et les drones, qui ont inondé le territoire israélien lors des conflits récents. Contrairement aux intercepteurs classiques, il ne nécessite pas de munitions physiques, son coût par tir est estimé à seulement 3 dollars, contre 40 000 dollars pour un missile Iron Dome.

Trois types de systèmes laser déjà prêts
Rafael a présenté trois modèles de laser aux capacités complémentaires :

Lite Beam : un système léger, mobile, monté sur véhicules, tirant un faisceau de 10 kilowatts, destiné à une protection rapprochée des unités terrestres.
Iron Beam M : intermédiaire, avec un faisceau de 50 kilowatts, monté sur camions, capable de tirer même en mouvement.
Iron Beam (standard) : système fixe, avec un faisceau de 100 kilowatts, conçu pour une défense stationnaire renforcée.
Ces trois variantes permettent une grande flexibilité selon le terrain et la nature de la menace.

Une technologie de rupture… mais encore perfectible
Malgré ses atouts, le laser n’est pas exempt de défis. Les conditions atmosphériques, comme les nuages, la fumée ou la poussière, peuvent altérer sa précision. De plus, les drones, avec leurs trajectoires irrégulières, compliquent davantage l’interception que les roquettes à trajectoire balistique classique.

Mais les équipes de Rafael et de Tsahal, comme l’a confié le sergent-major A., ont rapidement adapté les paramètres du système pour améliorer les performances. L’expérience sur le terrain, l’analyse des comportements ennemis et les retours en temps réel ont permis des ajustements constants et efficaces.

Des effets sur la stratégie et la vie civile
L’un des effets les plus significatifs de cette innovation pourrait être la réduction de la nécessité des abris anti-bombes. Comme l’a expliqué Rafael, les lasers agissent si rapidement que la plupart des menaces sont neutralisées avant même d’entrer en territoire israélien. Résultat : dans la majorité des cas, aucune sirène n’est déclenchée, et les civils n’ont plus besoin de se précipiter vers les abris.

En cas d’échec, les tirs lasers peuvent être répétés immédiatement, augmentant ainsi la probabilité d’interception multiple avant impact. Cette capacité à tirer à très haute fréquence constitue un atout supplémentaire face aux attaques massives et simultanées — Israël ayant parfois dû faire face à plus de 500 roquettes et drones en quelques heures.

L’avenir : des lasers dans les airs ?
Si les lasers terrestres sont désormais une réalité, leur adaptation aux avions de chasse reste un défi technique. Les perturbations atmosphériques et les risques collatéraux rendent cette étape plus complexe. Toutefois, la possibilité de doter les avions d’armes capables de passer instantanément de la défense à l’attaque est à l’étude, et pourrait devenir un objectif à moyen ou long terme.

Mais l’intégration à grande échelle sur les avions nécessiterait soit une refonte des appareils existants, soit le développement de nouveaux chasseurs optimisés pour le laser, ce qui pourrait prendre une décennie.

Coopération et reconnaissance internationale
Rafael prévoit de présenter ses systèmes laser à Paris lors d’une grande conférence sur la défense, prévue du 16 au 22 juin. La participation israélienne, précédemment controversée, a finalement été autorisée. Cette démonstration publique renforcera la position d’Israël comme leader mondial dans ce domaine, d’autant que certains pays, dont le Royaume-Uni, sont déjà venus consulter les ingénieurs israéliens pour surmonter les limites de leurs propres programmes laser.

Un système pour demain
Au-delà de l’économie logistique (pas de stockage de missiles, ni de rechargement), c’est une transformation doctrinale que cette technologie pourrait entraîner. D’ici fin 2025, Tsahal prévoit de déployer davantage de batteries laser. Cette montée en puissance pourrait bouleverser la manière de concevoir la défense du territoire, notamment dans une ère où les attaques asymétriques par essaims de drones se multiplient.

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