RADIO J. SpacePharma fait partie d’un écosystème soutenu par des initiatives telles que le « Creation Space Innovation Hub »

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RADIO J. EN DIRECT A 7H05. CHRONIQUE HIGHTECH DE DANIEL ROUACH.

Bonjour Radio J,

Thèmes : Thème N°1. « Israël possède un écosystème de startups spatiales en pleine expansion. Le cas de SpacePharma ».

Thème N°2. Dimona : feu vert pour une Cité du cyber.

A. ISRAËL SPATIAL ET PHARMA.

SpacePharma. Mène des activités de recherche et développement pharmaceutiques en exploitant la microgravité spatiale.

SpacePharma est une société de biotechnologie suisse-israélienne dont l’activité principale consiste à mener des expériences scientifiques en microgravité.

Elle a été la première entreprise entièrement privée à vocation commerciale créée dans le but précis de réaliser des activités de recherche et développement (R&D) et de production pharmaceutiques dans l’espace.

La société a été fondée par Yossi Yamin, ancien commandant d’une unité satellitaire israélienne au sein des Forces de défense israéliennes (FDI).

Au milieu des années 2020, SpacePharma possédait des bureaux à Herzliya (Israël), Courgenay (Suisse) et Palo Alto (Californie), ainsi qu’un laboratoire de sciences de la vie spatiale à Exploration Park (Floride, États-Unis).

SpacePharma fait partie d’un écosystème soutenu par des initiatives telles que le « Creation Space Innovation Hub » et un nouveau laboratoire national de R&D, ainsi que par de grandes entreprises établies comme Israel Aerospace Industries.

Des startups du spatial israélien:

Helios: extraction d’oxygène lunaire.

Ramon.Space : Conçoit des systèmes de supercalculateurs pour les applications spatiales et développe des systèmes de navigation avancés pour les missions lunaires.

BeetleSat : Développe une constellation en orbite terrestre basse (LEO) pour une connectivité Internet mondiale par satellite en bande Ka.

Gilat Satellite Networks : Acteur majeur des communications par satellite.

StemRad : Crée des équipements de radioprotection de pointe pour les astronautes et est utilisé par le personnel militaire et médical sur Terre.

Brain.space : Fournit des équipements de surveillance EEG pour étudier les effets de la microgravité sur le cerveau humain.

Cette initiative, portée par la municipalité et la fondation pour le développement de la ville, ambitionne de transformer Dimona en pôle académique et technologique majeur du Néguev.

La commission régionale du Sud a donné son feu vert à un projet d’envergure : la création d’une Cité du cyber au cœur de Dimona. Cette initiative, portée par la municipalité et la fondation pour le développement de la ville, ambitionne de transformer Dimona en pôle académique et technologique majeur du Néguev.La future cité combinera enseignement, logement, emploi et espaces verts. Elle comprendra un campus académique de huit étages dédié aux métiers du cyber et de la haute technologie, trois tours résidentielles de 15 étages totalisant 150 logements, ainsi que des résidences étudiantes de huit étages offrant 180 chambres.

Le projet prévoit également un parc urbain, une cité administrative, un stade municipal, et la réhabilitation d’équipements publics existants, dont écoles, synagogues, centre médical, tribunal et station du Magen David Adom.

Selon le plan, les établissements scolaires de Dimona seront directement connectés au campus universitaire, afin de favoriser les formations techniques et les passerelles vers l’emploi. Les diplômés devraient pouvoir s’intégrer dans le parc high-tech de Beer Sheva, consolidant ainsi le corridor de l’innovation du sud d’Israël.

Pour le Président de la commission régionale d’urbanisme, « C’est une étape cruciale pour Dimona, qui entre dans une phase de développement intense. À l’échelle régionale, le projet créera de nouvelles opportunités d’éducation, d’emploi et de logement dans tout le Néguev. »

Le maire de Dimona parle d’une “véritable révolution pour la ville et pour tout le sud du pays” : « Dimona devient un centre de savoir, d’emploi et de croissance. Ce projet fera de notre ville un point d’attraction pour la jeunesse et l’industrie israélienne du futur. »

Les premiers chantiers devraient démarrer en 2026.

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