RADIO J. Emission d’Ilana Ferhadian. Chronique de Daniel Rouach.
Michel Barnier connait parfaitement les coulisses de l’Union Européenne. Il sait qu’Israël vit en permanence sous des menaces de sanctions, voire d’exclusion. Sa nomination le 5 septembre a été pour les israéliens un grand soulagement. Il n’a jamais été un anti-israélien primaire.
Il y a 3 ans, Israël a officiellement rejoint le programme de recherche et d’innovation de l’Union Européenne, Horizon Europe. Ce dispositif allouera plus de 95 milliards d’euros à la recherche et l’innovation sur la période 2021-2027.
La Commissaire européenne à l’innovation, la recherche, la culture, l’éducation et la jeunesse, et l’Ambassadeur d’Israël auprès de l’Union Européenne, avaient signé à Bruxelles l’accord sur la participation d’Israël au programme Horizon Europe.
La signature de cet accord fait suite à une année de pourparlers entre Israël et l’UE qui se sont achevés le fin 2021.
L’association d’Israël à Horizon Europe constitue une véritable opportunité de poursuivre et d’approfondir la coopération scientifique fructueuse existant depuis de nombreuses années entre l’Europe et Israël.
A noter qu’Israël a été le premier pays non européen à être associé en 1996 aux programmes-cadres de l’UE pour la recherche et l’innovation.
Dans le cadre du précédent dispositif Horizon 2020, Israël s’était classé troisième en termes de participation globale au programme, avec plus d’un milliard d’euros alloué à des projets israéliens. Plus particulièrement, la coopération entre l’UE et Israël lors de Horizon 2020 a conduit à plusieurs avancées scientifiques, notamment dans les domaines du changement climatique et de la santé publique.
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