Radio J. L’Europe a versé un total de subventions de 3,15 milliards d’euros à des projets israéliens.

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En vril, les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont décidé de convoquer une réunion du Conseil d’association UE-Israël « pour discuter de la situation à Gaza et respecter les droits humains dans le cadre des obligations assumées par Israël », a indiqué le chef de la diplomatie de l’Union, Josep Borrell.

Plus tôt cette année, l’Espagne et l’Irlande ont lancé un appel conjoint demandant un « examen urgent » pour déterminer si Israël respecte les obligations en matière de droits humains dans le cadre de son accord commercial avec l’Union européenne.

La Commission européenne n’a pas encore répondu à la lettre envoyée par les deux pays, ont confirmé des fonctionnaires de l’UE.

Interrogé sur cette demande, le vice-président et commissaire au Commerce, Valdis Dombrovskis, a informé aux journalistes que l’UE « réexamine en permanence les accords commerciaux et les valeurs sur lesquelles ils reposent ».

La date et le lieu de la réunion du Conseil d’association UE-Israël doivent encore être fixés, en attente d’un accord mutuel de l’UE et d’Israël.

Les fonctionnaires de l’UE affirment qu’il serait techniquement possible de suspendre uniquement la partie commerciale du Conseil d’association UE-Israël, mais admettent que cela est très peu probable.

Seuls quelques États membres, comme l’Irlande, la Belgique et l’Espagne, qui ont fait pression sur Israël au moyen de sanctions commerciales, ont exprimé leur volonté de reconsidérer les liens commerciaux entre l’Union européenne et Israël.

Le ministre irlandais du Commerce, Peter Burke, a réaffirmé l’appel de son pays à réexaminer l’accord de l’UE avec Israël.

« Il contient des clauses importantes relatives à la violation des droits humains, à nos obligations en vertu du droit international et au respect de celui-ci », a déclaré M. Burke.

« Et nous avons été témoins de scènes exceptionnellement pénibles à Rafah malgré les ordres de la [Cour pénale internationale] — il est essentiel que nous examinions cet accord et notre relation avec Israël, car il s’agit d’un moment décisif pour l’Europe », a-t-il ajouté.

Toutefois, la plupart des États membres de l’UE, et en particulier les fervents partisans d’Israël comme l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie ou la République tchèque, ne seront probablement pas ouverts à de telles mesures.

Lors de discussions entre les ambassadeurs de l’UE mercredi (29 mai), plusieurs États membres, dont la Hongrie, la République tchèque et la Bulgarie, ont douté de l’unanimité réelle pour convoquer le Conseil d’association.

Certains diplomates de l’UE ont admis que « sous la pression du moment » et la « nécessité d’accélérer la discussion » due aux contraintes de temps, le résultat était bien moins concluant que ce qui avait été communiqué.

Interrogée sur les réactions des États membres de l’UE, la ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, a déclaré aux journalistes que les discussions « n’ont pas suscité de réactions ».

Le ministre finlandais du Commerce extérieur et du Développement, Ville Tavio, a déclaré à la presse à Bruxelles qu’il « pense personnellement que nous devrions poursuivre les échanges avec Israël ».

« Nous devons considérer la question du commerce dans son ensemble et voir ce que nous pouvons accomplir [en compliquant] ce commerce », a affirmé M. Tavio à la presse.

« Il s’agit d’un pays à haute technologie qui possède des industries avec lesquelles l’UE devrait pouvoir travailler — et nous avons également des échanges commerciaux avec Israël dans le domaine de la défense », a-t-il poursuivi.

Le ministre des Affaires étrangères danois, Lars Løkke Rasmussen, a réaffirmé que Copenhague souhaitait « d’abord essayer avec de bonnes paroles » et estimait qu’il était « trop tôt » pour tirer des conclusions définitives.

« Mais il va sans dire qu’à long terme, les mots ne suffisent pas s’ils ne sont pas écoutés », a déclaré M. Rasmussen.

« Nous avons maintenant décidé de convoquer une réunion du Conseil [d’association], et c’est le bon endroit pour commencer ».

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