CHRONIQUE HIGHTECH DE DANIEL ROUACH. Radio J.
Bonjour Ilana,
LA RELATION ISRAËL ETATS-UNIS. Les Israéliens investissent aujourd’hui près de 24 milliards de dollars aux États-Unis, soit près du triple de ce qu’ils étaient dix ans plus tôt. Le partenariat américano-israélien soutient plus de 255 000 emplois américains. Les firmes israéliennes ont des contrats avec plus de 1 000 entreprises américaines dans 48 États.
Israël compte 135 entreprises cotées au NASDAQ, ce qui le place au quatrième rang après les États-Unis, le Canada et la Chine.
Israël abrite plus de 2 500 entreprises américaines, ce qui leur permet de bénéficier du vaste écosystème d’innovation israélien.
Des composants essentiels des technologies et produits de haute technologie américains de pointe sont inventés et conçus en Israël, ce qui renforce la compétitivité et la rentabilité d’entreprises américaines comme Intel, Cisco, Motorola, Applied Materials et HP à l’échelle mondiale.
La relation économique entre les États-Unis et Israël s’étend désormais aux technologies de l’information, aux biotechnologies, aux sciences de la vie, aux solutions de santé, à l’énergie, à la défense et à la cybersécurité.
Les statistiques de la Banque de France font ainsi état d’un stock d’investissement direct israélien en France de 263 M€.
Guy Franklin, fondateur et associé général d’Israeli Mapped à New York, a créé une plateforme pour présenter l’implantation des startups israéliennes à New York, permettant ainsi à l’écosystème existant de véritablement se connecter et de se développer.
Les nouveaux entrepreneurs ont pu trouver un soutien dès leur arrivée, et il a constaté que de nombreux Israéliens se tournaient également vers la plateforme pour trouver de nouvelles opportunités de carrière.
L’étape suivante pour Israeli Mapped a consisté à mettre en relation investisseurs et entreprises. Franklin explique que même s’il rassemble des investisseurs privés pour des investissements relativement modestes, ses relations apportent une valeur ajoutée considérable aux entreprises, ce qu’elles recherchent. Il a notamment appris que diriger une startup américaine depuis Israël n’est pas une réussite : la présence physique est essentielle à la réussite.
Il y avait alors 56 startups israéliennes à New York. Aujourd’hui, d’ailleurs, on en compte plus de 350. L’objectif était de montrer que l’écosystème israélien est ancré non seulement en Israël, mais aussi ici, à New York.
La deuxième raison, plus importante encore, était de connecter les entrepreneurs, les fondateurs et l’écosystème israélien à New York. J’avais le sentiment que certains groupes de fondateurs se connaissaient, mais que tous n’étaient pas connectés.
La plateforme que j’ai créée est en ligne, mais les activités que j’ai menées physiquement ici à New York lui ont donné toute sa pertinence. J’ai mis en relation les fondateurs et je les ai invités. L’objectif était de faciliter l’accueil des futurs entrepreneurs et d’aider ceux déjà présents à New York.
De votre travail jusqu’alors, qu’avez-vous appris de particulier sur l’écosystème israélien et sur New York ?
New York est une ville internationale. On y trouve des startups du monde entier. Mais j’ai réalisé que l’écosystème israélien et les fondateurs israéliens – pas seulement les fondateurs, les dirigeants et les autres employés – sont différents des autres communautés. Ils aiment s’entraider, se soutenir mutuellement. Même gratuitement. Si un entrepreneur a créé une entreprise il y a dix ans, il fera tout son possible pour soutenir un jeune entrepreneur.
Si je contacte un fondateur et que je l’invite à discuter avec un groupe de fondateurs israéliens, bien sûr, ils viendront. L’écosystème des startups israéliennes est unique. J’ai appris que beaucoup de gens souhaitent se connecter et recherchent ces opportunités.
J’ai aussi découvert que presque tous les Israéliens à la recherche d’un emploi à New York consultent la plateforme et me contactent. Lorsque je l’ai créée, je n’ai pas pensé aux talents ni aux emplois. J’ai découvert que les investisseurs qui cherchent spécifiquement à investir dans des startups israéliennes voient la plateforme, me contactent et me demandent conseil. Je ne dirai pas que j’ai créé l’écosystème, car il existait déjà ; je l’ai simplement connecté.
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