Quizz. Des scientifiques de quel pays ont découvert une nouvelle sorte de riz qui n’émet pas de gaz à effet de serre.

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Des chercheurs ont réussi à développer une nouvelle sorte de riz qui n’émet pas de gaz à effet de serre. Une bonne nouvelle pour nos assiettes et pour l’environnement.

Le riz est un pilier de l’alimentation mondiale, on ne vous apprend rien. Chaque seconde, plus de 16.500 kilogrammes de riz sont consommés sur la planète, soit une estimation située entre 525 et 539 millions de tonnes de riz produites annuellement depuis 2022, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Gigantesque. Sauf que cette consommation a un effet pervers. La production de riz serait responsable de 12% des émissions globales de méthane à travers le monde.

Ce gaz à effet de serre particulièrement puissant est capable de piéger la chaleur dans l’atmosphère jusqu’à 80 fois plus que le dioxyde de carbone sur une période de vingt ans, selon l’ONU. Un problème insoluble? Pas si l’on arrive à produire du riz qui n’émet pas de méthane lors de sa pousse. C’est précisément ce qu’ont tenté de faire des chercheurs de l’Université suédoise des sciences agricoles, située à Uppsala (est de la Suède), et de différents établissements de recherche basés en Chine, nous apprend le média en ligne américain The Debrief.

Le méthane émis par les rizières provient en fait de microbes présents dans le sol. Appelées méthanogènes, ces bactéries se nourrissent de certains composés chimiques présents dans les racines du riz pour les transformer en méthane. Un fait bien connu et étudié depuis longtemps par les scientifiques, mais qui devait être creusé, notamment au niveau de l’identification précise des composés responsables de la production de ce gaz.

Les chercheurs ont donc comparé les molécules libérées par les racines de deux variétés de riz. Pour l’une des variétés, nommée «SUSIBA2», ils ont d’abord réussi à isoler un élément responsable: le fumarate. Sauf que ce dernier n’est évidemment pas le seul coupable –sinon, ce serait trop simple.

Une nouvelle souche

«C’était presque comme résoudre une énigme, explique Anna Schnürer, microbiologiste à l’Université suédoise des sciences agricoles et coautrice de l’étude. Nous avons remarqué que le sol lui-même contenait quelque chose qui réduisait les émissions de méthane. Nous avons donc commencé à penser qu’il devait y avoir un inhibiteur d’un certain type qui expliquait aussi la différence entre les variétés.»

Les chercheurs ont ensuite réalisé que le riz SUSIBA2 libérait également plus d’éthanol que d’autre variétés. En réalisant différents tests, ils ont trouvé une solution: faire baisser le taux de fumarate des racines grâce à des inhibiteurs, tout en augmentant l’éthanol dans le sol réduit considérablement la production de méthane.

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