Qui sont les 20 otages israéliens encore en vie

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Qui sont les 20 otages israéliens encore en vie

Depuis le 7 octobre 2023, l’enlèvement massif perpétré par le Hamas dans le sud d’Israël a laissé des centaines de victimes, dont des dizaines d’otages transférés dans la bande de Gaza. Aujourd’hui, dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu négocié par Donald Trump, vingt d’entre eux, encore vivants, devraient rentrer en Israël dans la phase initiale de l’échange entre les parties.

Ces vingt personnes luttent depuis deux ans contre le silence, la douleur et l’incertitude. Parmi elles se trouvent Avinatan Or, Ariel Cunio, David Cunio, Eitan Horn, Alon Ohel, Tamir Nimrodi, Omri Miran, Bar Kupershtein, Eitan Mor, Matan Angrest, Nimrod Cohen, Guy Gilboa-Dalal, Rom Braslavski, Evyatar David, Elkana Bohbot, Matan Zangauker, Yosef-Chaim Ohana, Segev Kalfon, Maxime Herkin et les jumeaux Ziv et Gali Berman.

Leurs histoires sont marquées par l’horreur : Avinatan Or, ingénieur électricien, avait refusé de fuir sans sa compagne ; Alon Ohel, étudiant à Jérusalem, a été filmé dans une vidéo du Hamas ; Tamir Nimrodi a été capturé sans ses chaussures ni ses lunettes ; Bar Kupershtein était retourné aider des blessés avant d’être enlevé ; Rom Braslavski a subi un amaigrissement drastique — près de 30 % du poids corporel — et des conditions sanitaires déplorables dans les tunnels. Certains otages ont été torturés, isolés, privés d’eau ou soumis à des interrogatoires violents.

Des témoignages d’otages déjà libérés confirment que plusieurs de ces vingt captifs sont encore vivants, bien que affaiblis. Les familles reçoivent de sporadiques signes de vie : des messages, des enregistrements audio ou vidéo. Le Hamas, quant à lui, a conservé le silence sur plusieurs cas ou ne publie des vidéos qu’à des moments stratégiques de négociation.

L’accord en cours prévoit que ces vingt otages seront remis au Comité international de la Croix-Rouge, puis transférés vers des installations médicales en Israël. En échange, Israël doit libérer près de 2 000 prisonniers palestiniens. Le processus, sous surveillance internationale, vise aussi à rapatrier les corps des otages décédés.

Cette initiative s’inscrit dans l’opération dite Shavim Legvulam, mise en œuvre sous médiation américaine, égyptienne et qatarie. Le nom hébreu signifie « faire revenir les enfants jusqu’à leurs frontières », une référence biblique évoquant le retour des captifs à leur terre. L’opération combine des dimensions humanitaires, diplomatiques et sécuritaires, avec un retrait partiel de l’armée israélienne de certaines zones de Gaza pour permettre la mise en œuvre du cessez-le-feu.

Malgré les réserves exprimées par certains au sein du gouvernement israélien, l’adhésion populaire est forte. La perspective d’un retour imminent anime les familles et la société israélienne. Leurs visages, aujourd’hui libres dans les médias, symbolisent le combat pour la dignité et la mémoire.

La libération de ces vingt otages est non seulement un acte humanitaire mais aussi un tournant diplomatique : elle valide le rôle moteur des États-Unis dans la médiation et marque une victoire morale pour Israël. Leur retour soulignerait la détermination nationale à ramener chaque citoyen hors de captivité, et à affirmer que l’innocence ne peut être abandonnée.

Israël ne fait pas de compromis sur la sécurité de son peuple. Mais ce geste — ramener chez eux ceux qui ont été arrachés — est une preuve de sa résilience, de son humanité et de sa capacité à imposer la justice. Face à la barbarie, l’État d’Israël persévère : sauver ses enfants est un devoir sacré.

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