La peine aura été de courte durée. Nicolas Sarkozy s’est vu retirer mercredi 14 mai son bracelet électronique. Il pourra voyager à l’étranger mais devra obtenir l’autorisation du juge d’application des peines (JAP) avant son voyage.
L’ancien président de la République (2007-2012) a été définitivement condamné en décembre à un an d’emprisonnement ferme sous bracelet dans l’affaire des écoutes. Etant âgé de 70 ans, il a pu demander une libération conditionnelle avant la moitié de sa peine, ce qui a mené au retrait de son bracelet après un peu plus de trois mois.
Il a sollicité ce régime par requête le 16 avril et il lui a été accordé par décision du juge d’application des peines (JAP) du 12 mai, a indiqué le parquet questionné par l’AFP. Ce régime comporte les obligations de solliciter l’autorisation préalable du JAP «pour tout déplacement de plus de 15 jours et pour tout déplacement à l’étranger», de «répondre aux convocations» du JAP et de «recevoir les visites du service pénitentiaire d’insertion et de probation».
«Je vous confirme que Nicolas Sarkozy a bénéficié d’une libération conditionnelle ordonnée le 14 mai par le juge de l’application des peines», a déclaré à l’AFP son avocate Me Jacqueline Laffont-Haïk. «Cette mesure, qui au regard de la loi aurait pu intervenir dès le premier jour, est strictement conforme à la loi et à la jurisprudence». Son entourage a indiqué jeudi qu’il travaillait à son bureau à Paris.
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