Le ministre israélien des finances, Bezalel Smotrich, a déclaré à la Knesset israélienne : « Nous sommes engagés dans la guerre la plus longue et la plus coûteuse de l’histoire d’Israël », ajoutant que le coût de l’action militaire pourrait s’élever entre 200 et 250 milliards de shekels (entre 54 et 68 milliards de dollars).
Amr Algarhi, économiste à l’université Sheffield Hallam au Royaume-Uni, affirme qu’après l’extension de la guerre, la facture pourrait atteindre, selon une estimation approximative, 350 milliards de shekels (93 milliards de dollars) si la guerre devait se poursuivre jusqu’en 2025.
Cela équivaut à environ un sixième du revenu national annuel d’Israël – également connu sous le nom de produit intérieur brut (PIB) – qui est de 1,99 trillion de shekels (530 milliards de dollars).
UN AUTRE ARTICLE SUR LE COUT DE LA GUERRE. Le bilan économique de la guerre actuelle d’Israël contre Gaza a atteint environ 250 milliards de shekels (67,57 milliards de dollars) à la fin de 2024, selon un rapport, rapporte l’agence Anadolu.
Le journal économique israélien Calcalist a publié ce chiffre vendredi, qui reflète les estimations de la Banque d’Israël et inclut les dépenses militaires directes, les dépenses civiles et les pertes de revenus, mais pas toute l’étendue des répercussions financières.
Le rapport décrit les coûts comme un « lourd fardeau » et critique l’« échec » de l’effort de guerre, soulignant la nécessité d’augmenter considérablement le budget de la défense d’Israël au cours de la prochaine décennie.
Les tensions budgétaires ont suscité des discussions en Israël, notamment sur la réaffectation des recettes provenant des ressources en gaz naturel de la Méditerranée, qui étaient à l’origine destinées aux soins de santé et à l’éducation, mais qui semblent maintenant être réservées aux dépenses de défense.
Le rapport mentionne également une recommandation récente de la commission Nagel, qui propose 275 milliards de shekels (74 milliards de dollars) supplémentaires pour la défense au cours de la prochaine décennie, avec des augmentations annuelles de 27,5 milliards de shekels (7 milliards de dollars).
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