Question d’un lecteur, Yohan Levy, habitant dans la région parisienne : « Donald Trump et Blair ont-ils un plan réaliste pour Gaza et mettre ainsi fin à la Guerre?
Avant de répondre à la question, présentons les idées de Tony Blair l’ex-représentant au Proche-Orient du Quartet (Organisation des Nations unies, Union européenne, États-Unis, Russie).
Tony Blair défend une démarche « nouvelle » au Moyen-Orient, sur la base de trois principes. Le premier est une « approche régionale », dès lors que le tête-à-tête israélo-palestinien ne donne rien. Selon lui, cette approche, qui concernerait au premier chef l’Egypte, la Jordanie et les pays du Golfe, reposerait sur l’initiative de paix saoudienne de 2002, restée depuis sans réponse officielle israélienne. Elle proposait la normalisation des relations entre les pays arabes et l’Etat hébreu, en échange de l’émergence d’un Etat palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale. Selon Tony Blair, ce cadre régional serait à la fois plus crédible pour l’opinion publique israélienne et plus confortable
QUESTION/ REPONSES. Donald Trump et Blair ont-ils un plan pour Gaza et mettre fin à la Guerre?
IsraelValley reprend une analyse brillante parue récemment: « Trump et Blair affirment qu’il faut d’abord mettre un terme aux combats, libérer les otages, garantir la disparition du Hamas, instaurer une administration régionale de Gaza pour sa reconstruction, puis seulement ouvrir la voie à une solution politique.
Mercredi, Trump a détaillé son plan lors d’une réunion multilatérale avec les dirigeants de huit pays (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Qatar, Égypte, Jordanie, Turquie, Indonésie et Pakistan). Tous avaient été informés à l’avance et ont préparé un document de position saluant l’initiative américaine. « C’est ma réunion la plus importante », a souligné Trump, précisant que la prochaine étape serait une rencontre avec Netanyahou. Erdogan, de son côté, a qualifié la rencontre de « très fructueuse ». Ce plan s’appuie sur la GITA (Gouvernance internationale et sécurité renforcée), imaginée par Tony Blair.
Cette autorité transitoire, créée par une résolution de l’ONU, disposerait d’un conseil de 7 à 10 membres (dont un représentant palestinien, un haut responsable de l’ONU, et une forte représentation musulmane pour garantir la légitimité régionale).
Elle aurait autorité suprême sur Gaza, avec des compétences en gouvernance civile, reconstruction, aide humanitaire et sécurité. Voir les détails du plan (moyen-orient.fr/plan-gita-blai…). Mohammed ben Salmane suit la ligne américaine ».
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