Existe t-il en Israël une « Queer Yeshiva » comme à Londres qui propose un apprentissage juif aux personnes LGBT? Notre réponse est « non ».

Le terme « yeshiva gay » fait référence à la tension entre l’identité LGBTQ+ et le judaïsme orthodoxe, illustrée par la reconnaissance, puis l’interdiction, d’un club étudiant LGBTQ+ à la Yeshiva University. Il existe également des initiatives comme « The Queer Yeshiva » au Royaume-Uni, qui propose un apprentissage juif inclusif pour les personnes queer. 

Contexte à la Yeshiva University

  • Reconnaissance initiale : Après une longue bataille judiciaire, la Yeshiva University a officiellement reconnu un club de soutien LGBTQ+ en mars 2025.
  • Conflit et interdiction : Le club a été rapidement banni en mai 2025. La raison invoquée était une violation de l’accord de règlement, notamment la tenue d’événements non autorisés et l’utilisation de logos et de terminologie liés à la Pride qui avaient été interdits.
  • Réactions : La direction de l’université a jugé les activités du club « antithétiques » à ses valeurs, tandis que les étudiants ont affirmé que la dissolution du club résultait de l’hostilité de l’université et n’a pas résolu le besoin de soutien des étudiants LGBTQ+. 

Initiatives alternatives

  • The Queer Yeshiva : Cette organisation basée au Royaume-Uni offre un apprentissage juif « radicalement inclusif » à travers un prisme « explicitement Queer », une approche inédite pour le pays.
  • Ordination de rabbins gays : Une autre initiative récente est l’ordination par l’école rabbinique orthodoxe YCT d’un rabbin ouvertement gay, illustrant des développements dans certains secteurs du judaïsme orthodoxe qui tentent de concilier foi et identité LGBTQ+. 

Le judaïsme et la question LGBTQ+

  • Diversité d’opinions : Le sujet divise au sein du judaïsme orthodoxe, avec des courants qui s’opposent à l’intégration des identités LGBTQ+ et d’autres qui cherchent des moyens de concilier les valeurs juives et l’identité gay.
  • Conflits de valeurs : Les conflits récurrents, comme celui de la Yeshiva University, montrent la complexité du problème, qui oppose les principes de liberté religieuse et les droits civils, en particulier aux États-Unis. 

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