La commission des présidents d’université, créée dans les années 1960, est chargée des questions de politique communes à toutes les universités d’Israël, telles que les salaires du personnel universitaire, les frais de scolarité, les budgets de recherche et les politiques d’admission des étudiants. Elle lutte avec acharnement contre le boycott d’Israël.
La commission est actuellement présidé par le président de l’Université hébraïque.
Bien qu’il s’agisse d’un organe bénévole, ses attributions ont des répercussions considérables sur l’enseignement supérieur en Israël et sur le système éducatif dans son ensemble.
La commission est connue pour ses commentaires sur l’actualité et ses recommandations sur diverses questions liées à l’éducation.
LA LUTTE CONTRE LE BOYCOTT ACADEMIQUE. Selon un rapport les boycotts universitaires contre les institutions israéliennes continuent de prendre de l’ampleur.
Environ 500 incidents de boycotts académiques ont été signalés au cours du dernier semestre et jusqu’au début du mois de février 2025 – soit 66 % de plus qu’au cours des six mois qui avaient suivi le début de la guerre à Gaza, le 7 octobre 2023, selon le groupe de travail de l’Association des directeurs d’université pour la lutte contre le boycott universitaire.
Les États-Unis, la Belgique, l’Espagne et l’Angleterre sont les pays où le plus grand nombre de boycotts a été enregistré. Ils sont suivis par les Pays-Bas, par l’Italie et par le Canada, selon le rapport.
« Suite à ce rapport, notre principale conclusion est que ces boycotts ne cesseront pas dans un avenir proche et qu’ils continueront probablement pendant des années », confie Emmanuel Nahshon, chef du groupe de travail, au Times of Israel. « Israël doit apprendre à s’adapter à cette situation et développer de meilleurs outils pour y faire face ».
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