Que dire de plus aux nations ?

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Que dire de plus aux nations ? Que dire de plus qui n’aurait pas été dit, alors qu’elles s’apprêtent à soutenir, à l’ONU, le 22 septembre 2025, la création d’un Etat arabe qui signifie la destruction de l’Etat juif. Peuvent-elles prétendre qu’elles ignorent cela ? Qu’elles ignorent le sort réservé à l’Etat juif dans les Chartes du Hamas et du Fatah, et dans tous les textes religieux de la population arabes qui réside entre le Jourdain et la Méditerranée ?

Lorsque les nazis annonçaient la mort des Juifs, que disait la France : « Nous avons déjà accueilli trop de réfugiés juifs d’Allemagne », que disait l’Angleterre : « Nous ne pouvons pas autoriser les Juifs à venir en Palestine-mandataire sous peine de provoquer la colère des Arabes », que disaient les Etats-Unis : « Il n’est pas question d’augmenter les quotas d’émigration fixés dans les années vingt », que disaient les pays d’Amérique latine : « Nous ne pouvons accueillir que des agriculteurs et les Juifs ne sont pas des agriculteurs », que disait le pays-continent australien : « Nous n’avons pas de problème juif en Australie ; nous ne voulons pas l’importer », et le Canada, immense pays vide : « Un seul Juif c’est déjà trop » (extraits de la Conférence d’Evian, juillet 1938).

Après l’échec du plan de partage de l’ONU en 1947, l’échec de Camp David en 1978, l’échec du processus d’Oslo en 1992, la signature de traités de paix avec l’Egypte (1977) et la Jordanie (1994) qui ne sont jamais devenus autre-chose que de fragiles armistices, après la signature d’Accords dits d’Abraham (2020), qui n’ont de réelle portée que commerciale mais qui n’apportent rien pour la sécurité d’Israël, il n’y a pas grand-chose à rajouter à ce que le Premier Ministre israélien de l’époque, Mena’hem Begin, avait répliqué au prédécesseur d’Emmanuel Macron, François Mitterrand, qui suggérait la création d’un État palestinien en 1982 : « Créer un Etat palestinien ce serait la fin de l’Etat juif ».

Néanmoins, il y a bien quelque chose que nous pouvons rajouter en cette année 2025, et qui n’a jamais été dite auparavant, parce que jamais auparavant cela ne pouvait être dit. C’est ce que le rav Yoel Benharrouche a expliqué à ses élèves dans sa lettre de vœux pour la nouvelle année 5786.

« Chers frères et sœurs d’Israël, Roch Hachana approche. Ce n’est pas seulement le premier jour d’une nouvelle année : c’est le jour où toute la création passe devant le Créateur. Comme le dit la Michna : « En ce jour, toutes les créatures passent devant Lui comme des brebis. » Ce jugement ne concerne pas seulement Israël, mais l’humanité entière. Cette année, la veille de ce grand rendez-vous céleste, les nations du monde se rassemblent à l’Organisation des Nations Unies. Leur voix résonnera dans les assemblées diplomatiques au moment même où la nôtre s’élèvera dans les synagogues. Elles croient se tenir en juges, délibérant sur l’avenir de Jérusalem et d’Israël. Mais en vérité, elles ne savent pas qu’elles se tiennent elles-mêmes devant le tribunal suprême. Nos prophètes nous ont annoncé ces scènes : « Je rassemblerai toutes les nations… et là Je les jugerai au sujet de Mon peuple » ( « Pourquoi les nations s’agitent-elles et les peuples murmurent-ils des choses vaines ? » ( « Jérusalem sera une pierre pesante pour tous les peuples » (Zekharia12:3). Ce que nous voyons aujourd’hui n’est pas un accident de calendrier, mais un signe. Roch Hachana est le jour où les rois et les nations sont pesés dans la balance. Et voilà qu’à la veille de ce jugement, les peuples se rassemblent pour décider du sort d’Israël. Ce moment recèle un secret extraordinaire : ces nations, croyant condamner Israël, « prunelle des yeux du Créateur » (Deutéronome 32,10), se condamnent elles-mêmes. Car à la veille du Jour du jugement, elles choisissent de donner légitimité non pas à une vision de paix, mais à une identité forgée comme la négation d’Israël et ayant pour seul projet sa destruction. En récompensant la haine, elles se rangent du côté du mensonge. En cherchant à donner suite au pogrom du 7 octobre par une reconnaissance politique, elles inscrivent leur propre accusation dans le Livre du jugement. Le verdict des nations envers Israël scelle leur propre destin. Frères et sœurs, sachons entendre l’appel de ce moment. Si les nations s’assemblent à l’ONU, alors nous devons nous rassembler, nous aussi — mais non pas pour voter, ni pour débattre, mais pour prier d’une seule voix, comme un seul cœur tourné vers le Ciel. Plus que jamais, l’unité d’Israël est la clé. Car quand nous proclamons ensemble : « Hachem Mélekh, Hachem Malakh, Hachem Yimlokh le’olam va’ed » , nous affirmons que la royauté n’appartient pas aux hommes, mais à l’Éternel, Roi de toute la création » (Lettre de vœux pour la nouvelle année 5786 du rav Yoel Benharrouche).

Que dire de plus aux nations ?

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