Lors de récents débats parlementaires dans plusieurs pays, la question de la défense face aux attaques situées en dessous du seuil de la guerre a été abordée. On parle alors d’« activités de zone grise » pour désigner ces formes de menaces telles que la cyberguerre, l’espionnage, le sabotage ou encore les campagnes de désinformation. Le monde occidental est régulièrement la cible de telles attaques menées par des acteurs hostiles.
Les entités visées par ces nouvelles formes de guerre sont très diverses : entreprises, ministères, universités, banques ou autres institutions. Dans la mesure où les entités non gouvernementales doivent se tourner vers le marché privé pour trouver des solutions, le secteur commercial est appelé à jouer un rôle déterminant dans la prévention et la protection contre ces attaques.
Le volume et l’ampleur de ces attaques sont en constante augmentation. Rien que ces trois derniers mois, plusieurs cyberattaques d’envergure ont été recensées contre de grandes entreprises internationales, notamment dans les secteurs de la distribution et des coopératives. Chaque attaque a entraîné des pertes financières considérables et l’interruption temporaire des activités de e-commerce. Dans certains cas, des données appartenant à des millions de salariés et membres ont été dérobées.
Outre ces fuites de données, d’autres types de menaces sont identifiés : atteintes à l’intégrité nationale, vol d’informations technologiques sensibles, pertes financières importantes. Ces risques, de plus en plus perçus comme des atteintes à la souveraineté nationale, occupent désormais une place centrale dans les discussions parlementaires.
Israël, leader mondial de la réponse commerciale aux activités de zone grise
La position d’Israël dans ces domaines ne se limite pas à la réussite de ses entreprises. Le pays dispose d’une infrastructure institutionnelle solide qui favorise l’émergence de solutions innovantes.
Parmi les exemples notables :
- L’Université de Tel Aviv abrite le Blavatnik Interdisciplinary Cyber Research Centre, reconnu mondialement. Son bureau de transfert technologique, Ramot, joue un rôle clé dans la valorisation des technologies issues de la recherche universitaire, notamment en cybersécurité.
- Le Technion est également un acteur de poids avec sa conférence annuelle sur la cybersécurité et le centre Hiroshi Fujiwara Cyber Security Research Centre, fondé en 2016. Son bureau de transfert technologique, T3, est spécialisé dans la cybersécurité.
- L’Université Ben-Gourion du Néguev est reconnue pour ses recherches en cryptographie et détection de malwares. Elle collabore avec Deutsche Telekom via les T-Labs, axés sur la protection des données. Son TTO, BGN Technologies, assure la valorisation des travaux académiques, avec un fort accent sur la cybersécurité.
Ces institutions soutiennent activement les startups en phase d’amorçage, en leur apportant financements, mentorat et accès à des infrastructures. L’un des grands atouts d’Israël repose sur ses incubateurs publics-privés, en lien avec les universités, qui permettent de transformer des idées en entreprises viables.
Le secteur de la défense et de la cybersécurité est l’une des grandes forces israéliennes. Les incubateurs soutenus par l’État intègrent souvent d’anciens militaires, formés aux plus hauts niveaux, et leur offrent un environnement favorable pour se lancer dans l’entrepreneuriat technologique. Cette dynamique donne naissance à un écosystème fertile, soutenu par des fonds publics et attirant les investisseurs internationaux.
Israël saura-t-il répondre aux menaces mondiales croissantes dans les années à venir ?
Pour toute information complémentaire sur les activités de zone grise, vous pouvez contacter Frederick Hobby ([email protected]). Pour toute autre question relative à l’innovation israélienne, merci de prendre contact avec votre bureau commercial local.
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