Poutine l’allié discret d’Israël contre L’Iran

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L’ancien chef du Mossad révèle s’être rendu au Kremlin et avoir expliqué à Poutine la nécessité de frappes aériennes contre les livraisons d’armes iraniennes au Hezbollah. Il affirme que Poutine a été convaincu, a donné son aval et a établi un canal de coordination militaire destiné à prévenir les frictions entre Israël et la Russie.

Le président russe Vladimir Poutine a personnellement approuvé les frappes aériennes israéliennes en Syrie contre les transferts d’armes iraniennes au Hezbollah au Liban pendant le règne de Bachar al-Assad, révèle l’ancien chef du Mossad Yossi Cohen dans son nouveau livre « Sword of Freedom ».

Israël a mené des centaines de frappes aériennes en Syrie depuis 2011, au cours de la guerre civile, dans le but de perturber les livraisons d’armes des Gardiens de la révolution iraniens au Hezbollah au Liban et à d’autres groupes alliés, a rapporté la chaîne de télévision Iran International.

À l’époque, les observateurs en Iran se demandaient pourquoi la Russie, qui contrôlait une grande partie de l’espace aérien syrien, n’était pas intervenue pour protéger les forces de Téhéran et ses mandataires. Aujourd’hui, Yossi Cohen révèle dans son nouveau livre qu’il a obtenu le feu vert de Poutine après s’être rendu à Moscou pour présenter personnellement les raisons des attaques.

« Je me suis rendu au Kremlin pour expliquer en détail comment et pourquoi nous avons dû emprunter cette voie en raison des armes qui ont trouvé leur chemin depuis les Gardiens de la révolution iraniens jusqu’en Syrie et vers le Hezbollah au Liban », a-t-il écrit.

Selon Cohen, Poutine a accepté la logique de la position israélienne et a suggéré d’établir un canal direct entre les armées afin d’éviter tout malentendu.  « Poutine a compris ma logique, a suggéré que nos chefs d’état-major adjoints ouvrent une ligne rouge chaque fois que nous envisageons d’attaquer et a donné son aval », a-t-il révélé.

« Cette autorisation, pour attaquer les intérêts de ses partenaires en Irak comme en Syrie, était indispensable, car les Russes possédaient des systèmes de défense aérienne S300 et S400 qui peuvent frapper des avions volant à des altitudes allant jusqu’à trente kilomètres, soit 98 000 pieds », a expliqué M. Cohen.

« Nous ne pouvons pas compromettre les magnifiques avions F-35 que les Américains nous ont donnés, et par conséquent nous ne pouvons pas avoir honte de nos intérêts. »

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