Poutine avertit Khamenei : Votre régime est en danger

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Poutine avertit Khamenei : « Votre régime est en danger. Israël continuera d’attaquer, le temps presse »

La Russie s’implique directement pour tenter d’endiguer l’escalade. Le président Poutine a informé Khamenei du contenu de ses entretiens avec Trump et les dirigeants européens. Il A ordonné l’évacuation de l’ambassade russe de Téhéran par crainte d’une attaque directe d’Israël.
Le président russe Vladimir Poutine a adressé un message inhabituel et dur au guide suprême iranien, Ali Khamenei, selon lequel le régime des ayatollahs est confronté à un réel danger pour son existence. L’information a été rapportée le 15 juin 2025 par des sources diplomatiques en Europe et à Moscou. Selon certaines informations, Poutine a souligné que le temps presse et a recommandé à Khamenei de parvenir immédiatement à un accord politique, avant qu’Israël n’intensifie ses attaques au cœur de Téhéran.

Ce message fort a été transmis à Khamenei peu après la conclusion d’un long entretien diplomatique entre Poutine et le président américain Donald Trump . Le lendemain de cet entretien, le président russe s’est également entretenu avec le chancelier allemand Friedrich Merz et le président français Emmanuel Macron , et a informé Khamenei des conclusions et prévisions qui lui ont été présentées.

Selon Poutine, Israël bénéficie d’un large soutien américain, et l’Occident n’a pas l’intention de cesser ses actions tant que l’Iran n’aura pas annoncé explicitement l’arrêt de son projet nucléaire militaire. Selon lui, si l’Iran poursuit son escalade, il pourrait s’exposer à de graves attaques contre ses institutions gouvernementales et ses symboles de souveraineté.

Au cours de la même conversation, Poutine a ordonné l’évacuation immédiate du personnel de l’ambassade de Russie à Téhéran, y compris les familles des diplomates, estimant que les installations gouvernementales et les autorités souveraines de la capitale pourraient devenir des cibles lors de la prochaine attaque israélienne. Il s’agit d’une mesure exceptionnelle, reflétant l’ampleur de la menace que Moscou perçoit pour l’intégrité du régime iranien.

L’implication croissante de Poutine marque un tournant dans la politique russe. Contrairement aux positions passées où la Russie soutenait systématiquement l’Iran et critiquait Israël, Moscou s’efforce désormais de calmer le jeu et de pousser Khamenei à un accord, à la fois pour des raisons d’intérêt stratégique et par crainte d’une flambée régionale qui mettrait en péril les alliances de la Russie dans le monde musulman.

Le régime iranien est à nu, privé de soutien réel. Il n’a plus ses proxys, qui lui servaient autrefois de boucliers et pouvaient détourner l’attention en gênant Tsahal. Il ne bénéficie d’aucune alliance véritable capable de prendre des risques pour lui. Sur le papier, il comptait sur la Russie et la Chine. Mais la Russie, engluée dans le bourbier ukrainien – pire encore que l’Afghanistan à son époque –, n’a plus les moyens de le soutenir. Elle ne peut se retirer d’Ukraine sans perdre son statut de grande puissance, ce qui rend sa position encore plus critique. Quant à la Chine, elle n’a ni l’intérêt ni l’envie de s’impliquer. Affaiblie par les tensions commerciales exacerbées par Trump, elle évite soigneusement de provoquer les États-Unis pour défendre un régime corrompu dont la survie reste incertaine.

L’analyse de Netanyahu, consistant à attaquer l’Iran après qu’Israël a neutralisé le Hamas, le Hezbollah, la Syrie et les Houthis, s’inscrit dans un contexte géopolitique exceptionnellement favorable : une Russie empêtrée en Ukraine, un Trump affaibli par ses réformes controversées et les tensions internes qu’elles suscitent, et, cerise sur le gâteau, un prétexte tout trouvé offert par l’AIEA. Il ne pouvait rêver de meilleures conditions pour s’en prendre à cet ennemi mortel qu’est l’Iran.

Netanyahu a ainsi démontré ses qualités de stratège et d’homme d’État de tout premier plan, parvenant à résister à toutes les pressions, tant internes qu’externes, dans l’intérêt exclusif de l’État d’Israël.

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