Pourquoi Trump pourrait attaquer l’Iran dans deux mois

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Pourquoi Trump pourrait attaquer l’Iran dans deux mois

Ultimatum nucléaire de Trump

Pression maximale : Trump donne deux mois à l’Iran pour un nouvel accord nucléaire
Un tournant décisif se profile dans le bras de fer entre Washington et Téhéran. Le président américain Donald Trump a adressé une lettre directe au guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, lui fixant un ultimatum de deux mois pour s’engager dans un nouvel accord nucléaire. Ce geste s’inscrit dans une stratégie clairement orientée vers une résolution rapide du différend, comme l’ont confirmé un haut responsable américain et deux sources bien informées au Jerusalem Post.

L’objectif est sans ambiguïté : parvenir à un règlement diplomatique d’ici la fin du mois de juillet. À défaut, les États-Unis — rejoints par les Européens — menacent de mettre en œuvre des sanctions sévères, voire d’envisager des mesures plus directes.

L’Europe se joint à la pression
Les Européens ne restent pas en retrait dans cette dynamique. L’Allemagne, le Royaume-Uni et la France, signataires de l’accord de 2015 (JCPOA), ont eux aussi transmis un avertissement clair à Téhéran : sans avancée notable d’ici juin-juillet, un rétablissement massif des sanctions internationales sera enclenché. Une source diplomatique a précisé que ce retour en force des sanctions pourrait se faire via le mécanisme dit de « SnapBack », prévu par l’accord initial, et qui permet de rétablir automatiquement les sanctions levées en 2015.

Cette échéance est d’autant plus cruciale qu’à partir de septembre, la possibilité légale de recourir à ce mécanisme pourrait s’éteindre. D’où l’importance, pour les Occidentaux, d’obtenir une réponse iranienne avant cette date.

Un programme nucléaire qui inquiète
Les inquiétudes des puissances occidentales s’appuient sur les récentes observations de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Selon ses derniers rapports, l’Iran dispose désormais d’un stock d’uranium enrichi à 60 %, suffisamment conséquent pour fabriquer jusqu’à six ogives nucléaires s’il était porté au niveau militaire de 90 %. Téhéran nie toutefois vouloir se doter de l’arme atomique, affirmant que son programme est purement pacifique.

Mais cette assurance ne convainc pas Washington ni ses alliés au Moyen-Orient, notamment Israël, qui considère cette évolution comme une menace existentielle.

Une lettre au ton ferme
La lettre remise à Khamenei par l’intermédiaire d’un double canal diplomatique — via le président des Émirats arabes unis puis son envoyé à Téhéran — marque une escalade calculée. Trump y propose l’ouverture de négociations directes mais souligne aussi que, faute de coopération, les États-Unis envisageront d’autres options, sous-entendant une possible action militaire ciblée contre les infrastructures nucléaires iraniennes.

Le contenu de cette missive, qualifiée de « ferme » par les sources proches du dossier, a été communiqué en amont aux principaux alliés régionaux des États-Unis : Israël, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

Téhéran divisé sur sa réponse
Alors que Khamenei a publiquement qualifié l’initiative américaine de « mascarade », destinée à discréditer l’Iran sur la scène diplomatique, une déclaration plus nuancée a été publiée quelques heures plus tard par la mission iranienne auprès de l’ONU. Elle évoque la possibilité de discussions, sous réserve que celles-ci aient pour but de répondre aux inquiétudes techniques, sans viser à démanteler le programme nucléaire civil du pays.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a également fait savoir que la lettre de Trump faisait toujours l’objet d’un examen attentif et qu’une réponse officielle était en cours de préparation.

Risques accrus de confrontation
La tension ne se limite pas au nucléaire. Trump a également averti que toute nouvelle attaque menée par les rebelles Houthis au Yémen serait désormais interprétée comme une action commanditée par l’Iran. Il a menacé de représailles sévères, bien que Téhéran continue de nier toute implication directe. Des informations récentes indiquent toutefois que, malgré une baisse du soutien militaire iranien au mouvement houthi, des livraisons d’équipements continuent.

Le conseiller à la sécurité nationale de Trump, Mike Waltz, a rappelé dimanche les exigences américaines : le démantèlement total des capacités nucléaires de l’Iran, y compris les missiles balistiques et les installations d’enrichissement. Il a averti que toute résistance à ces demandes pourrait entraîner des conséquences majeures.

Une position ferme pour la sécurité mondiale
Face à un Iran en quête d’influence régionale et doté d’un programme nucléaire en pleine expansion, la fermeté américaine apparaît justifiée. La volonté de Washington de privilégier la voie diplomatique, tout en maintenant la pression, constitue une stratégie équilibrée. Israël, acteur clé de la région, ne peut que saluer cette posture, qui vise à garantir la sécurité du Moyen-Orient et à prévenir l’émergence d’une menace nucléaire potentielle aux portes de l’État hébreu.

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