35.000 supporters enragés, des joueurs sans cesse en train de brancher l’adversaire, des comportements racistes en tribune et une victoire de l’Espagne à la fin, as usual. On ne peut pas dire que le round 2 entre les streamers ibériques et tricolores nous ait franchement réconciliés avec le football, en dépit de la bonne idée de départ.
Le match a même firsé la pantalonnade en seconde période, quand le créateur de contenu Brawks s’est précipité vers la tribune derrière le u espagnol pour reprocher vertement à un jeune homme présent en tribunes d’avoir mimé des gestes de singe à son encontre. Venus au soutien, tous les acteurs de la rencontre, espagnols compris, ont alors décidé de rentrer au vestiaire pendant que le coupable était exclu de l’enceinte, entraînant une courte incertitude sur la reprise ou non de la rencontre.
« On montre d’une certaine manière l’exemple, on est parfois des modèles pour certains. On ne peut pas laisser passer ça, a expliqué Amine, le promoteur de la double confrontation, au micro de RMC. Je remercie certains joueurs espagnols qui ont été exemplaires, sont venus vers moi et m’ont dit ‘on arrête le match avec toi’. Je m’excuse auprès des joueurs, des supporteurs qui se sont fait insulter. Mais on n’est pas là pour faire les victimes, on va combattre ce truc. Il faut tenir jusqu’au bout, il faut être ferme, il n’y a pas de débat. On a agi de manière normale ».
Un épisode hélas régulier en Espagne –Vinicius peut en témoigner– qui gâche quelque peu la réussite d’un évènement regardé par un million de personnes, comme le match aller à Paris. A titre de comparaison, les Bleus de DD ont réuni moins de 4 millions personnes devant leur télévision jeudi soir. Tic tac.
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