Pourquoi il faut que la censure soit votée

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La situation actuelle n’est que le résultat de la prise en otage de la France par Emmanuel Macron.

Si l’on continue à éviter la censure pour préserver le président Macron, et pour que certains députés conservent encore quelques mois leur siège à l’Assemblée, voilà ce qui va se passer :

Si le président Macron va jusqu’à la fin de son mandat, selon les règles constitutionnelles, le premier tour de l’élection présidentielle devrait avoir lieu le 11 ou le 18 avril 2027, et le second tour le 25 avril ou le 2 mai 2027. La validation de l’élection par le Conseil constitutionnel interviendrait quatre jours plus tard. L’entrée en fonction du nouveau président se ferait donc au plus tard le lundi 10 mai 2027.

Par ailleurs, l’article 12 de la Constitution autorise le président de la République à prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale. Pour cela, il doit consulter le Premier ministre ainsi que les présidents des deux assemblées (Assemblée nationale et Sénat), mais il n’est pas tenu de suivre leurs avis.
Après la dissolution, les élections législatives doivent être organisées dans un délai de 20 à 40 jours, soit le dimanche 13 juin 2027 pour le premier tour, et le 20 juin 2027 pour le second. La proclamation officielle des résultats interviendrait le jeudi 24 juin 2027.

Conclusion : si Macron reste jusqu’à la fin de son mandat, le nouvel exécutif prendra ses fonctions au plus tôt vers le lundi 5 juillet 2027. Autrement dit, rien de sérieux ne se fera avant le début du mois de septembre 2027.

La France restera confrontée à son déficit, à sa faillite politique, morale, sociale et économique pendant encore 23 mois. Et avant que de nouvelles décisions produisent des effets, il faudra compter trois ans supplémentaires.

Tous les problèmes que l’on connaît aujourd’hui vont aller en s’aggravant. L’économie, la dette, les finances publiques, l’immigration, l’école et la santé publique, les violences sociales, et tous les autres sujets. 

Si le déficit continue à ce rythme, la dette de la France atteindra 3 580 milliards d’euros, soit 122 % du PIB, selon les prévisions du Sénat pour 2027.

Sur le plan politique, rien ne se fera. Le pays restera pris entre deux forces opposées qui se neutraliseront mutuellement. Aucune formation ne sera véritablement crédible, d’autant que tous ceux qui auront tenté de sauver Macron seront discrédités aux yeux de la nation.

La pression fiscale restera la solution la plus simple pour faire face à la dette, ce qui appauvrira encore davantage les Français.
Sur le plan économique, l’incapacité d’investir en raison du poids de la dette plongera la France dans le sous-développement. La relance sera bloquée et le pays poursuivra sa régression.
Sur le plan social, la violence deviendra la norme, et une justice perçue comme partiale ne fera qu’alimenter cette violence, avec un risque réel de guerre civile.

Tous les partis politiques qui auront soutenu Macron ne pourront ensuite jouer un rôle majeur.
Resteront alors, malheureusement, à gauche LFI, qui réclame le départ de Macron à juste titre, et à droite le RN, l’UDR et Reconquête. Si LR ne se ressaisit pas, il disparaîtra.
Le problème, c’est que LFI et le RN sont les moins crédibles sur le plan économique.

Si la censure n’est pas votée et que le gouvernement Le Cornu perdure, la France restera paralysée pendant deux ans.
Dans le cas contraire, la pression sur Macron sera telle — lui qui a pris la France en otage — qu’il devra démissionner, permettant ainsi au pays de se redresser plus rapidement, avec un président qui pourrait disposer d’une majorité, ou d’une coalition qui s’engagera pour 5 ans et non pour une durée liée à une censure pouvant survenir à chaque instant.

La chute du gouvernement en octobre ouvrirait la voie à de nouvelles élections législatives, qui ne dégageraient peut-être pas de majorité absolue, mais s’en approcheraient.
Dans ce cas, Macron n’aurait plus qu’une option : partir, et permettre une élection présidentielle anticipée en 2026.
Mais il est vrai que beaucoup de députés, craignant de perdre leur siège, feront tout pour s’y accrocher.
C’est bien là le drame : la France est aujourd’hui l’otage des intérêts personnels.

JForum.Fr

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