Des documents prouvent que la SNCB a perçu près de 51 millions de francs belges dans les années 40 pour déporter des Juifs, Tsiganes, résistants et travailleurs forcés vers Auschwitz.
« C’est la première fois que nous trouvons des documents qui prouvent clairement que la SNCB a été rémunérée par les Allemands » souligne Nico Wouters, historien.
Le rapport indique qu’aucune décision formelle n’a été prise au sein même de la SNCB. Il ajoute cependant que, selon les sources analysées, il n’y a pratiquement eu aucune protestation du personnel contre ces déportations.
La majorité des déportations ont eu lieu avec des trains « spéciaux« , qui circulaient en dehors des horaires réguliers. Les machinistes, les chargeurs de charbon et les conducteurs de train belges effectuaient les voyages sous un contrôle armé allemand strict.
Les instructions allemandes stipulaient que seul du personnel belge « absolument fiable » pouvait être utilisé pour les déportations. Cette participation est, selon l’étude, le résultat d’une soumission tacite à la pression et au contrôle allemand.
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