Israël conditionne la poursuite du cessez-le-feu au retrait du Hamas de Gaza
Selon certaines informations, le gouvernement israélien conditionnerait la mise en œuvre de la deuxième phase de l’accord sur Gaza à l’acceptation par le Hamas de désarmer et de quitter la bande de Gaza et à l’exclusion de l’Autorité palestinienne de toute implication dans l’administration de Gaza après la guerre.
Israël conditionne la mise en œuvre de la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu et de la prise d’otages à la volonté du Hamas de désarmer et de quitter la bande de Gaza, selon un reportage de la chaîne Channel 12 .
Le rapport, diffusé mardi soir à la suite d’une réunion du cabinet de sécurité israélien la veille, affirme que lors des délibérations du cabinet, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré aux ministres qu’Israël avait un ensemble de conditions fermes avant la dernière série de pourparlers à Doha, au Qatar.
La nouvelle survient alors que Netanyahu remplace le chef de l’équipe de négociation israélienne, échangeant le chef du Mossad, David Barnea, avec le ministre des Affaires stratégiques et ancien ambassadeur aux États-Unis, Ron Dermer, un fidèle de longue date de Netanyahu.
Selon le rapport de mardi soir, Netanyahu a déclaré aux ministres du cabinet que lors des prochaines négociations de Doha, Dermer insisterait pour que le Hamas désarme et que le groupe terroriste se retire de Gaza, les dirigeants du mouvement partant en exil.
Un reportage de la chaîne nationale Kan a fait écho à cette affirmation, affirmant que Netanyahu avait conditionné la mise en œuvre de la deuxième phase de l’accord sur les otages à la démilitarisation totale de la bande de Gaza.
En outre, a rapporté la Douzième chaîne , Israël exige qu’un accord visant à mettre en œuvre la deuxième phase du cessez-le-feu inclue une disposition excluant l’Autorité palestinienne de tout rôle dans la gestion de la bande de Gaza après la guerre.
Mardi, le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar (Nouvel Espoir) a déclaré qu’Israël « n’accepterait pas la présence continue du Hamas ou de toute autre organisation terroriste à Gaza ».
Cependant, a poursuivi Sa’ar, « si nous constatons qu’un dialogue constructif est en cours et qu’il est possible de parvenir à un accord, alors nous prolongerons ce délai ».
JForum.fr avec World Israel News
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (Marc Israel Sellem/POOL)
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