Palestine ; Trump oppose un non ferme à Starmer
Lors de sa visite officielle au Royaume-Uni, le président Donald Trump et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont tenu une conférence de presse conjointe au cours de laquelle ils ont exprimé des points de vue divergents sur l’éventuelle reconnaissance de l’État de Palestine. Starmer a affirmé que lui et Trump partagent un objectif commun : établir une feuille de route pour la paix israélo-palestinienne, dans un contexte où la situation dans Gaza devient de plus en plus critique. Cependant, Trump a clairement marqué une différence : il n’est pas favorable à ce que les pays reconnaissent officiellement la Palestine comme un État pour l’instant. (Reuters)
Selon Starmer, la reconnaissance palestinienne fait partie d’un ensemble plus large de mesures possibles si Israël ne répond pas à certaines conditions, telles qu’un cesse-z-le-feu, l’amélioration de l’accès humanitaire à Gaza, et un engagement tangible vers une solution à deux États. Il a insisté sur le caractère “inhumain” de la situation actuelle dans la bande de Gaza, soulignant la nécessité d’une action diplomatique claire. (AP News)
Trump, quant à lui, a déclaré publiquement qu’il ne partageait pas l’intention de Starmer de reconnaître un État palestinien maintenant, qualifiant cela comme “un des rares désaccords” entre eux. Il a mis l’accent sur d’autres priorités, notamment la libération immédiate des otages et la sécurité d’Israël. (The Standard)
La question de savoir si le Royaume-Uni officialisera la reconnaissance de la Palestine semble imminente. Starmer aurait prévu de prendre cette décision peu après la visite de Trump, mais il a déclaré que le timing ne dépendrait pas uniquement de ce séjour d’État. Selon plusieurs sources, Starmer relie cette reconnaissance aux résultats d’évaluations sur les conditions humanitaires dans Gaza, ainsi qu’aux progrès sur le terrain vers une paix durable. (The Guardian)
En parallèle, cette divergence sur la reconnaissance s’inscrit dans un contexte diplomatique plus large. Nombre de pays européens, comme la France ou le Canada, ainsi que certains membres de l’ONU, envisagent ou ont déjà annoncé des mesures similaires. Ces initiatives reflètent une pression croissante sur Israël pour qu’il accepte des conditions jugées essentielles : un cesse-z-le-feu, un accès accru à l’aide humanitaire, et l’arrêt de certaines activités controversées en Cisjordanie. (AP News)
Le Royaume-Uni, sous la direction de Starmer, semble prêt à adopter une position plus assertive sur le plan diplomatique, tout en précisant que la reconnaissance de l’État palestinien ne doit pas être un acte isolé mais s’intégrer dans une stratégie plus vaste pour la paix. Le Premier ministre insiste sur le fait que les droits des Palestiniens, leur sécurité et une coexistence pacifique sont des objectifs à atteindre, sous réserve de réciprocité et de progrès concrets. (The Standard)
Quant à l’administration Trump, elle continue de se montrer prudente. Bien que favorable à la paix, elle n’est pas, pour l’instant, prête à soutenir formellement la reconnaissance de la Palestine comme État souverain, évoquant les risques géopolitiques, les préoccupations de sécurité et les conséquences possibles sur les relations avec Israël. (The Standard)
En somme, cette divergence entre deux alliés majeurs – États-Unis et Royaume-Uni – met en lumière les défis persistants de la diplomatie au Moyen-Orient, où chaque décision publique est scrutée, pesée, et rarement simple.
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