Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou s’est envolé ce jeudi vers New York, où il doit prononcer un discours devant l’Assemblée générale de l’ONU avant de rencontrer le président américain Donald Trump à la Maison Blanche. Ce déplacement intervient dans un contexte d’isolement diplomatique croissant d’Israël et de reconnaissance continue d’un État palestinien par de nombreux pays.
Avant son départ, Netanyahou a déclaré : « Je pars avec mon épouse pour l’Assemblée générale de l’ONU et Washington. À l’Assemblée, je dirai notre vérité – celle des citoyens israéliens, la vérité de nos soldats de Tsahal, de notre État. » Il a ajouté vouloir « condamner ces dirigeants qui, au lieu de condamner les assassins, les violeurs, ceux qui brûlent les enfants, veulent leur donner un État au cœur de la terre d’Israël. Cela n’arrivera pas. »
Le Premier ministre a également évoqué sa rencontre avec Trump : « À Washington, je rencontrerai pour la quatrième fois le président Trump et je discuterai avec lui des grandes opportunités qu’ont apportées nos victoires, ainsi que de notre besoin d’accomplir les objectifs de la guerre : ramener tous nos otages, vaincre le Hamas et élargir le cercle de paix qui s’offre à nous suite à la victoire historique de l’opération ‘Épées de fer’ et d’autres victoires que nous avons remportées. »
Durant l’Assemblée générale de l’ONU qui s’est tenue pendant le nouvel an juif (Rosh Hashana), plusieurs dirigeants de différents pays ont déclaré reconnaître un État palestinien, notamment la France, l’Indonésie, la Belgique, le Luxembourg, Monaco et Andorre.
Lors de la conférence de l’ONU coprésidée par la France et l’Arabie saoudite, le président Emmanuel Macron a justifié cette reconnaissance en déclarant qu’elle constitue « le moyen de garantir que les Palestiniens ne sont pas des gens qui ne disent oui à rien, ce sont des gens avec une histoire et une dignité comme l’a dit Mahmoud Darwich. » Il a précisé que « cette déclaration ne se fait pas aux dépens d’Israël, ce qui lui permettra de vivre en paix. »
« Il faut briser le cercle de destruction et de guerre, il réside dans la reconnaissance de l’autre, dans sa légitimité et son humanité », a-t-il souligné. Pendant son intervention, un message en hébreu a été publié sur son compte X : « La paix est possible et doit se concrétiser maintenant. »
De son côté, le ministre des Affaires étrangères saoudien a affirmé que cette conférence à l’ONU représentait une opportunité pour la paix, tout en attaquant Israël qui « continue de commettre des crimes à Gaza et des violations en Cisjordanie (Judée-Samarie) et à Jérusalem. »
La source de cet article se trouve sur ce site