Guterres au sommet des BRICS : une visite qui suscite la controverse
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a fait une arrivée inattendue au sommet des BRICS qui se tient à Kazan, en Russie. Cette rencontre, marquée par la participation de 36 dirigeants, dont ceux de la Chine, de l’Inde, de l’Iran, et même du ministre taliban du Commerce, Nuruddin Azizi, est la première depuis l’élargissement du groupe. Cet événement a suscité de vives réactions, notamment de la part de l’Ukraine et de certains leaders occidentaux.
La présence de Guterres en Russie, et particulièrement sa rencontre prévue avec Vladimir Poutine, a provoqué des critiques acerbes. Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a condamné cette visite, soulignant que le secrétaire général avait décliné une invitation à un sommet pour la paix en Suisse, tout en acceptant celle du Kremlin. Le gouvernement ukrainien a accusé Guterres de « faire un mauvais choix », estimant que cela ternit la réputation de l’ONU et ne favorise pas la cause de la paix, surtout dans un contexte où la guerre en Ukraine continue de faire rage.
Cette décision a également été mal perçue par certains responsables occidentaux, notamment en raison du mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre Vladimir Poutine en 2023 pour enlèvement d’enfants. Face à ces critiques, l’ONU a réaffirmé que Guterres ne manquerait pas de rappeler, au cours de ce sommet, que l’invasion de l’Ukraine constitue une violation flagrante de la Charte des Nations Unies.
Ce sommet des BRICS, qui se déroule dans un contexte géopolitique tendu, est aussi l’occasion pour la Russie de démontrer qu’elle n’est pas complètement isolée sur la scène internationale, malgré les sanctions occidentales. Depuis son expansion en 2023, le groupe des BRICS a élargi son influence, intégrant de nouveaux membres comme l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Iran. L’un des principaux objectifs du sommet est d’intensifier les efforts pour réduire la dépendance aux transactions en dollars, un mécanisme qui permet aux États-Unis d’exercer des sanctions économiques sur les pays qu’ils ciblent.
Lors de la rencontre entre Poutine et le président égyptien Abdelfattah al-Sisi, ce dernier a souligné l’importance du soutien russe dans plusieurs projets économiques en Égypte, notamment la construction de la première centrale nucléaire égyptienne à El Dabaa, un projet dirigé par l’entreprise russe Rosatom. Cette coopération illustre la dynamique économique qui anime ces nouvelles alliances, même dans un contexte de tensions globales.
Masoud Pezeshkian, président iranien, a quant à lui exprimé son optimisme quant à la capacité des BRICS à contrer ce qu’il appelle le « totalitarisme américain ». Il a déclaré que l’organisation représente un espoir pour un monde multipolaire, capable de s’opposer à l’hégémonie du dollar et aux sanctions imposées par l’Occident. Cette vision est partagée par plusieurs dirigeants présents, notamment ceux des pays en développement qui souhaitent voir émerger une nouvelle configuration du pouvoir mondial.
Le sommet, en plus de réunir les leaders traditionnels des BRICS, a accueilli des personnalités telles que Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, ainsi que les dirigeants de l’Algérie, de l’Azerbaïdjan, de la Biélorussie, de l’Indonésie et du Mexique. La participation du ministre du Commerce des talibans a également fait couler beaucoup d’encre, démontrant l’ampleur des enjeux géopolitiques et économiques auxquels les BRICS font face.
La participation de Guterres à ce sommet des BRICS, au-delà des critiques, souligne l’importance grandissante de cette organisation sur la scène internationale. Face aux tensions avec l’Occident et aux défis posés par l’ordre mondial actuel, le groupe cherche à renforcer son influence et à proposer une alternative au système dominé par les États-Unis. Cependant, cette rencontre, en accueillant des acteurs controversés comme les talibans ou en soutenant des régimes sous sanctions, risque de redessiner les lignes de fracture géopolitiques pour les années à venir.
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Guterres est un être malfaisant, nous le savons depuis longtemps, adorateur des pays musulmans et détestateur d’Israël. Par qui a-t-il été élu. Pourquoi faisons nous encore partie de l’ONU, cette organisation islamiste scélérate qui a enfanté la sinistre UNRWA ?