Non, cette femme n’est pas une « lanceuse d’alerte » !

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La femme que vous voyez sur cette photo s’appelle Yifat Tomer-Yerushalmi. Elle était jusqu’à vendredi, avec le rang de générale, la procureure militaire en chef de l’armée israélienne.

Elle en a démissionné, sous la pression gouvernementale, pour avoir livré,  à une chaîne de télévision, une vidéo montrant une des pires atrocités perpétrées par des soldats, le lynchage et le viol d’un otage palestinien dans le sinistre camp de torture de Sde Teiman.

On en a conclu, à juste titre, que la « seule démocratie » de la région punissait, non pas les crimes de son armée -il n’y a d’ailleurs pas d’enquête sur les violeurs, et l’un d’entre eux est même devenu une star médiatique- mais ceux qui osaient les révéler, ne serait-ce que très partiellement.

Du coup, des voix se sont élevées, dans le camp des sionistes dits « libéraux », pour tresser des lauriers à la générale, érigée en grande prêtresse de l’État de droit.

De telles louanges ne sont méritées à aucun titre.

Car avant l’éclatement de cette affaire de « fuite » médiatique sur les horreurs de Sde Teiman, la générale a couvert une multitude de crimes, y compris les plus flagrants d’entre eux.

En voici trois exemples.

– Pas d’ouverture d’une enquête sur le massacre d’avril 2024 d’un convoi de l’ONG World Central Kitchen, dont 7 volontaires, britanniques notamment, avaient été délibérément assassinés par l’aviation israélienne. Les images et témoignages à propos de ce crime avaient fait le tour du monde, mais Madame Tomer-Yerushalmi était restée droite dans ses bottes.

– Pas d’enquête non plus sur le massacre des ambulanciers de Rafah le 23 mars 2025, lorsqu’une quinzaine, au moins, de travailleurs humanitaires clairement identifiés comme tels – dont 8 membres du Croissant-Rouge Palestiniens, 5 de la Défense civile, et 1 employé de l’ONU- sont fusillés à bout portant, et dont on retrouvera les cadavres, pieds et poignets liés, à moitié ensevelis par les assassins de « Tsahal ».

– Pas d’enquête enfin ordonnée par la procureure après le bombardement ciblé d’un hôpital de Khan Younès en août 2025, qui fit 20 morts, dont celles de 5 journalistes relatant en direct les effets d’une première frappe quelques minutes plus tôt.

CAPJPO-EuroPalestine

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