Netanyahu choisit David Zini comme nouveau chef du Shin Bet, défiant l’opposition de gauche
Dans une démarche audacieuse et bienvenue, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé la nomination du major-général David Zini comme prochain directeur du Shin Bet (Agence de sécurité israélienne), en remplacement du directeur sortant Ronen Bar, qui démissionnera le 15 juin.
Zini possède un palmarès exceptionnel, une profonde loyauté envers l’État d’Israël et une compréhension lucide des menaces sécuritaires auxquelles le pays est confronté. Ancien combattant décoré et stratège, Zini a servi dans de nombreuses unités de combat d’élite de Tsahal : combattant au Sayeret Matkal (unité de reconnaissance de l’état-major), commandant du 51e bataillon de Golani, de l’unité Egoz, de la brigade Alexandroni, fondateur de la brigade d’élite des commandos, et chef du commandement de l’instruction et du corps d’état-major de Tsahal.
Son expérience n’est pas seulement tactique, elle est stratégique.
En mars 2023, Zini a rédigé un rapport critique à l’intention du chef de la division de Gaza, avertissant que « dans la quasi-totalité du secteur, il serait possible de mener des raids surprises contre nos forces ». Son analyse sans détour – largement ignorée par les autorités sécuritaires actuelles – démontre sa compréhension claire des menaces posées par le Hamas et d’autres factions terroristes, ainsi que sa clairvoyance dans l’identification des vulnérabilités et de la « conceptzia » concernant la barrière de sécurité de Gaza.
Zini, un habitant de Keshet dans le Golan, père de 11 enfants et fils d’un rabbin respecté d’Ashdod, est issu d’une famille de rabbins d’origine algérienne.
Il a étudié à Morasha Talmud Torah, à la Hispin Yeshiva High School, à la Shavei Hebron Yeshiva et à l’Académie pré-militaire Keshet Yehuda, selon Wikipédia.
Sans surprise, la procureure générale Gali Baharav-Miara s’est empressée de critiquer cette nomination, invoquant un prétendu « conflit d’intérêts » de la part de Netanyahou, ce qu’elle ferait, quel que soit le choix de Netanyahou. Ses objections semblent motivées par des considérations politiques, notamment compte tenu de ses liens d’amitié présumés avec l’actuel directeur Ronen Bar et d’autres membres du Shin Bet – un conflit d’intérêts manifeste en soi. Des sources proches du Premier ministre soulignent trois faits essentiels :
– La procureure générale elle-même est compromise en raison de ses liens avec le Barreau.
– L’enquête sur le Qatar n’a rien à voir avec le Premier ministre et ne devrait pas avoir d’impact sur cette nomination.
– Netanyahu a suivi scrupuleusement la loi en procédant à cette nomination.
D’autres à gauche ont également rapidement critiqué le choix du PM, ce qui nous amène à nous demander, s’ils ont un problème avec quelqu’un d’aussi qualifié que Zini, est-ce qu’ils ne peuvent tout simplement pas accepter quelqu’un qui ne fait pas partie de leur cercle intime de gauchistes ?
Le chef de l’opposition Yair Lapid a appelé Zini à ne pas accepter l’offre jusqu’à ce que la Cour suprême se prononce sur la question.
Malgré les tentatives de bureaucrates non élus d’interférer dans les questions de sécurité nationale, le Premier ministre a exercé avec fermeté son autorité légitime. La sélection de David Zini marque un retour à un leadership axé sur la sécurité, une réflexion indépendante et une expérience lucide, sans compter que Zini est également ancré dans de solides valeurs juives.
JForum.fr avec jewishpress
Major-général. David Zini et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
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