Le Premier ministre Binyamin Netanyahu s’est exprimé à l’ouverture de la session d’hiver de la Knesset.
B. Netanyahu a déclaré : « Nous travaillons sans relâche pour restituer nos otages et accomplir la mission sacrée, jusqu’au dernier ; à aucun moment cet accord n’a été à l’ordre du jour jusqu’à présent ; si j’avais cédé aux diktats de l’arrêt de la guerre, celle-ci se serait soldée par une victoire écrasante du Hamas.
Si le Hamas et le JIP étaient restés au sommet de leur puissance, ils auraient fait preuve d’une pitoyable attitude. Le Hezbollah aurait menacé nos villes de missiles et de roquettes.
Le gouvernement que j’ai dirigé n’a accepté aucune des demandes du Hamas, et le résultat de cette politique agressive est que nous avons éliminé la menace existentielle qui pesait sur nous, nous avons porté des coups écrasants à l’axe iranien ; il est temps de de s’éloigner de la guerre, dans une démocratie, il est possible de parvenir à des compromis. Et ce, de manière concrète et certainement pas par la violence ; l’embargo sur les armes a retardé la progression de la guerre ; nous travaillons à promouvoir notre indépendance en matière d’armement ; nous présenterons au cours de la session actuelle une loi qui permettra de recruter dix mille personnes en deux ans. »
Après avoir énuméré ce qu’il a qualifié de succès des deux dernières années de guerre, Netanyahou a déclaré qu’au Moyen-Orient, « d’anciennes menaces prennent de nouvelles formes, et de nouvelles menaces apparaissent également ».
« Nos ennemis tentent de se réarmer et de nous défier », a-t-il déclaré. « Au Moyen-Orient, les menaces anciennes prennent de nouvelles formes, et de nouvelles menaces apparaissent. Nous montons la garde pour les contrecarrer. Tout n’est pas connu, et tout ne le sera pas. Une main tient l’arme, tandis que l’autre est tendue vers la paix à ceux qui recherchent la paix avec nous, et ils sont aujourd’hui nombreux, voire nombreux. Le cercle de la paix dans notre région et au-delà peut être élargi. La paix se fait avec les forts, et chacun sait que l’État d’Israël est plus fort que jamais. »
Selon des sources politiques, les « nouvelles menaces » évoquées par Netanyahou sont les efforts croissants de la Turquie et du Qatar pour étendre leur influence régionale, des initiatives qu’Israël surveille de près. Ces deux pays, qui soutiennent les Frères musulmans et le Hamas, cherchent à jouer un rôle central dans l’avenir de la bande de Gaza et dans l’évolution de la situation en Syrie.
Sources: ILH et Meta
(Photo canal de la Knesset)
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