Netanyahu a accusé l’opposition d’avoir voulu se rendre au Hamas

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Netanyahu s’attaque à l’opposition : « Que serions-nous devenus si je m’étais rendu ? »

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a vivement réagi aux critiques de l’opposition lors d’un discours prononcé à la Knesset lundi. En annulant sa participation à son propre procès pour se concentrer sur cette prise de parole, Netanyahu a dénoncé l’attitude de ses détracteurs, accusant une partie de l’opposition de vouloir se rendre au Hamas dès les premières phases du conflit.

Le Premier ministre a mis en avant que, selon lui, une partie de l’opposition avait milité pour une fin rapide de la guerre. Il a alors lancé une question à la Knesset : « Que serait-il arrivé si je m’étais rendu à vous ? Dans quelle situation aurions-nous été ? ». En affirmant que sa position était en accord avec celle de l’administration Trump, Netanyahu a rappelé que l’objectif principal était la défaite du Hamas et le retour des otages, des buts qu’il estime essentiels pour garantir la sécurité d’Israël.

Son discours a été interrompu à plusieurs reprises, notamment par Gilad Kariv (Les Démocrates), qui l’a accusé d’être un « menteur » aux yeux du public israélien. Netanyahu a ensuite fait une déclaration inquiétante, affirmant que les responsables de la sécurité israélienne avaient conseillé au cabinet de guerre de prendre en compte la possibilité qu’Israël ne puisse pas récupérer tous les otages actuellement détenus à Gaza.

Les tensions se sont intensifiées lorsqu’Eyal Kalderon, le frère de l’otage libéré Ofer Kalderon, a interrompu un discours du ministre des Finances Bezalel Smotrich. Il a reproché à ce dernier d’avoir bloqué les accords concernant la libération des otages. Kalderon a exprimé sa frustration en hurlant : « En quoi sommes-nous différents si nous nous sacrifions pour nos frères ? Je veux un renouveau ».

Smotrich, quant à lui, a répondu avec fermeté, réaffirmant qu’il ne céderait pas au « populisme dangereux » et qu’il respectait les opinions divergentes, tout en soulignant que si ses propositions avaient été écoutées un an plus tôt, les otages seraient déjà tous de retour.

En ce qui concerne les événements tragiques du 7 octobre, Smotrich a exprimé son scepticisme envers l’idée d’une commission d’enquête, soulignant qu’une telle initiative n’aurait pas le soutien de la majorité du peuple israélien et que la situation actuelle ne se prêtait pas à une telle démarche. Il a précisé qu’aucune commission d’enquête ne devrait être mise en place « en pleine guerre », faisant allusion aux tensions politiques qui secouent le pays.

Au-delà des polémiques internes, le discours de Netanyahu met en lumière une fracture profonde au sein du gouvernement et entre les différentes factions politiques israéliennes, avec des divergences de vues cruciales sur la gestion de la guerre, la question des otages et l’avenir du pays face à des défis géopolitiques majeurs.

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