Netanyahou à la Maison Blanche : texte intégral
« Je l’ai déjà dit et je le répète : vous êtes le plus grand ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche. »
Vous trouverez ci-dessous le texte intégral de la déclaration prononcée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu aux côtés du président américain Donald Trump à la Maison Blanche le 4 février 2025 :
Merci, Monsieur le Président. Je suis honoré que vous m’ayez invité à être le premier dirigeant étranger à visiter la Maison Blanche au cours de votre second mandat. C’est un témoignage de votre amitié et de votre soutien à l’État juif et au peuple juif. Je l’ai déjà dit et je le redis: vous êtes le plus grand ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche. C’est pourquoi le peuple d’Israël a un tel respect pour vous.
Lors de votre premier mandat, vous avez reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël, vous y avez déplacé l’ambassade américaine, vous avez reconnu la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, vous vous êtes retiré du désastreux accord nucléaire avec l’Iran. Je me souviens que nous en avions parlé et que vous aviez dit : « C’est le pire accord que j’aie jamais vu. Je suis élu, je m’en retire. » C’est exactement ce que vous avez fait. Je pense que cela en dit long sur le bon sens, le simple fait de regarder les choses et de les voir telles qu’elles sont.
Et bien sûr, vous avez également négocié les accords d’Abraham, qui ont permis à Israël de faire la paix avec quatre États arabes. Vous avez accompli tout cela en quatre mois. Rien ne s’est produit pendant un quart de siècle, mais en quatre mois, nous avons pu, en travaillant ensemble sous votre direction, conclure quatre accords de paix historiques.
Et maintenant, dans les premiers jours de votre second mandat, vous avez repris exactement là où vous vous étiez arrêté. Votre leadership a aidé à rapatrier nos otages, parmi lesquels des citoyens américains. Vous avez libéré des munitions qui avaient été refusées à Israël au milieu d’une guerre sur sept fronts pour notre existence. Vous avez mis fin aux sanctions injustes contre les citoyens israéliens respectueux des lois, vous avez affronté avec audace le fléau de l’antisémitisme, vous avez cessé de financer des organisations internationales comme l’UNRWA [l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient] qui soutiennent et financent les terroristes, et aujourd’hui vous avez renouvelé la campagne de pression maximale contre l’Iran.
Mesdames et Messieurs, tout cela en deux semaines seulement. Pouvons-nous imaginer où nous en serons dans quatre ans ? Je le peux, et je sais que vous le pouvez, Monsieur le Président.
De notre côté, en Israël, nous avons été très occupés. Depuis l’horrible attaque du 7 octobre, nous avons combattu nos ennemis communs et changé le visage du Moyen-Orient. Ce jour-là, les monstres du Hamas ont sauvagement assassiné des innocents, dont plus de 40 Américains. Ils ont décapité des hommes, violé des femmes et brûlé vifs des bébés, et emmené 251 personnes en otage dans les cachots de Gaza.
Après cette attaque contre les Juifs, la pire depuis l’Holocauste, l’Iran et ses hommes de main au Moyen-Orient étaient absolument ravis. [Le chef du bureau politique du Hamas, Ismail] Haniyeh a salué le massacre, [le chef du Hamas à Gaza, Yahya] Sinwar a déclaré qu’Israël était fini, [le chef du Hezbollah, Hassan] Nasrallah s’est vanté qu’Israël était « aussi faible qu’une toile d’araignée ».
Eh bien, Monsieur le Président, Haniyeh est parti, Sinwar est parti, Nasrallah est parti, nous avons dévasté le Hamas, décimé le Hezbollah, détruit les dernières armes d’Assad [le dirigeant syrien renversé Bachar al-Assad] et paralysé les défenses aériennes de l’Iran. Ce faisant, nous avons vaincu certains des pires ennemis de l’Amérique. Nous avons éliminé des terroristes recherchés depuis des décennies pour avoir versé des rivières de sang américain, notamment 241 Marines assassinés à Beyrouth. Nous avons accompli tout cela grâce à l’esprit indomptable de notre peuple et au courage sans bornes de nos soldats.
La Bible dit que le peuple d’Israël se lèvera comme des lions, et nous, nous nous sommes levés. Aujourd’hui, le rugissement du lion de Juda résonne avec force dans tout le Moyen-Orient.
Israël n’a jamais été aussi fort et l’axe terroriste iranien n’a jamais été aussi faible. Mais comme nous en avons discuté, Monsieur le Président, pour assurer notre avenir et apporter la paix dans notre région, nous devons terminer le travail.
À Gaza, Israël a trois objectifs : détruire les capacités militaires et gouvernementales du Hamas, obtenir la libération de tous nos otages et garantir que Gaza ne représente plus jamais une menace pour Israël.
Je crois, Monsieur le Président, que votre volonté de bousculer les idées conventionnelles, qui ont échoué à maintes reprises,
votre volonté de sortir des sentiers battus et d’apporter des idées nouvelles, nous aidera à atteindre ces objectifs. Et je vous ai vu faire cela à maintes reprises. Vous allez droit au but, vous voyez ce que les autres refusent de voir, vous dites ce que les autres refusent de dire et, une fois la mâchoire baissée, les gens se grattent la tête et disent : « Vous savez, il a raison. » C’est ce genre de pensée qui nous a permis de conclure les accords d’Abraham, de façonner le Moyen-Orient et d’apporter la paix.
Nous sommes également d’accord sur la question de l’Iran. Ce même Iran qui a tenté de nous tuer tous les deux. Il a essayé de vous tuer et, par l’intermédiaire de ses mandataires, de me tuer. Nous sommes tous deux déterminés à faire reculer l’agression iranienne dans la région et à faire en sorte que l’Iran ne développe jamais d’arme nucléaire.
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, Israël mettra fin à la guerre en la gagnant. La victoire d’Israël sera la victoire de l’Amérique. Nous ne gagnerons pas seulement la guerre, en travaillant ensemble, nous gagnerons la paix. Grâce à votre leadership et à notre partenariat, je crois que nous forgerons un brillant avenir pour notre région et porterons notre grande alliance à des sommets encore plus élevés. Merci.
JForum.fr avec jns
Deux grand Hommes sur le parvis de la Maison Blanche. Sans doute une rencontre historique.
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Kol akavod Mr le premier Ministre ,un discours de valeurs et de reconnaisance envers le seul pays et ami eternel qu est le president TRUMP !!!!!