Netanyahou quitte la Hongrie pour Washington

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Netanyahou quitte la Hongrie pour Washington pour des entretiens avec Trump

Le Premier ministre a atterri à Washington, D.C., avant sa rencontre avec le président Donald Trump, qui a annoncé son intention de discuter avec le Premier ministre du commerce entre les deux pays.

Avant de décoller de Budapest pour Washington hier, Netanyahou a déclaré qu’il partait pour les États-Unis à l’invitation du président Trump : « Pour discuter avec lui, bien sûr, de ces questions : les otages, la victoire finale à Gaza et, bien sûr, le régime tarifaire imposé à Israël. J’espère pouvoir apporter mon aide sur ce sujet. C’est notre intention. »

Netanyahou a souligné l’importance stratégique de cette visite, précisant qu’il serait « le premier dirigeant international, le premier dirigeant étranger » à rencontrer Trump après l’imposition de nouveaux droits de douane américains . « Je pense que cela reflète le lien personnel spécial et la relation unique entre les États-Unis et Israël, si vitale en ce moment », a-t-il déclaré.

Cette visite à Washington fait suite à ce que Netanyahou a qualifié de « très importante » mission diplomatique en Hongrie . Durant son séjour, il a salué la Hongrie, la qualifiant de « grand ami d’Israël », citant ses efforts pour soutenir Israël au sein de l’Union européenne, des Nations Unies et de ce qu’il a qualifié de « Cour pénale internationale corrompue de La Haye ».

Il est significatif que la Hongrie soit devenue le premier pays à se retirer officiellement de la CPI lors de la visite de Netanyahou – une action qu’il a saluée comme « un signe avant-coureur » et un « soutien très important à l’État d’Israël ». Il a averti que la CPI « nous cible tous – soldats et commandants de Tsahal, ainsi que l’État d’Israël – et tente de nous priver de notre droit à la légitime défense ».

Lors de ses rencontres avec des responsables hongrois, Netanyahou a évoqué la coopération en matière de défense, notamment la production conjointe de munitions pour soutenir les opérations israéliennes dans ce qu’il a qualifié de « guerre sur sept fronts ». Les dirigeants ont également abordé le cas d’un citoyen hongrois qui serait retenu en otage à Gaza, ainsi que d’autres questions d’intérêt bilatéral.

La réunion devrait porter sur des questions clés, notamment la libération des otages détenus par le Hamas, la réalisation des objectifs militaires d’Israël à Gaza et les implications du nouveau régime tarifaire américain sur les exportations israéliennes. « J’espère pouvoir apporter ma contribution sur ce sujet. C’est mon intention », a déclaré M. Netanyahou.

Il ne fait aucun doute que si Netanyahou parvient à convaincre Trump d’exempter Israël de droits de douane sur la base du principe de réciprocité, cela engendrera des bénéfices économiques considérables.
Le Premier ministre sera le premier dirigeant à rencontrer le président Trump pour discuter de la question de l’imposition de tarifs douaniers.

Mais cette visite est bien plus cruciale pour Israël en raison de deux préoccupations sécuritaires pressantes: les progrès nucléaires de l’Iran et les tentatives de la Turquie de s’implanter militairement en Syrie, menaçant ainsi la présence israélienne le long de la frontière israélo-syrienne.

2025 – Une année charnière sur la menace nucléaire iranienne

Les récents rapports de l’Agence internationale de l’énergie atomique ne laissent aucun doute: si l’Iran ne possède pas encore l’arme nucléaire, il en possède tous les composants nécessaires. Trump a déjà placé le régime des ayatollahs devant un choix difficile : négocier ou affronter une intervention militaire. La question est désormais de savoir combien de temps cette offre restera sur la table.

Missiles et drapeaux iraniens. Photo : Reuters

Un haut responsable de la sécurité israélienne a récemment réaffirmé que 2025 était l’année idéale pour répondre à la menace nucléaire iranienne. À mi-parcours de l’année, la décision de se doter de l’arme nucléaire ne peut être laissée entre les mains d’un régime qui a discrètement caressé l’idée d’éradiquer l’État juif.

Enfin, bien que ne reflétant pas une hiérarchie de valeurs, il y a la question des otages détenus par le Hamas et la situation à Gaza. Sur ce front, Israël bénéficie déjà du soutien sans équivoque de la Maison Blanche, et ce voyage ne devrait pas donner un élan significatif à ce dossier.

Néanmoins, un responsable israélien impliqué dans les négociations a exprimé un optimisme prudent lors d’un entretien avec ce journaliste. « La pression militaire, politique et logistique fait des ravages », a-t-il déclaré. « Même les vidéos diffusées par le Hamas suggèrent une volonté de parvenir à un accord et révèlent les pressions internes auxquelles il est soumis. » Les États-Unis ont déjà fourni à Israël tout le soutien logistique et public nécessaire sur cette question. La suite des choses est entre les mains d’Israël.

JForum.fr avec ILH, www.inn.co.il  et jns

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