POLEMIQUE FRANCE-ISRAËL (IsraelValley reproduit un article très honnête de i24News, sans faire le moindre commentaire, ce qui ne veut pas dire que nous n’avons pas d’avis sur les propos du Grand Rabbin de France, Haïm Korsia, que nous respectons. Nous savons aussi que les ennemis des juifs adorent les bagarres israélo-judéo-juives. Nous ne leur donnerons pas ce maudit plaisir. DR).
Le grand rabbin de France, Haïm Korsia, est revenu sur i24NEWS sur la polémique déclenchée par ses propos tenus la veille sur BFMTV, après les accusations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou contre la France, accusée « d’alimenter le feu antisémite » en reconnaissant l’État de Palestine.
Interrogé sur la perception de son interview, Haïm Korsia a écarté toute idée d’avoir été « piégé » : « Je maintiens que Benjamin Netanyahou se trompe. Incriminer la France et le président Macron sur la montée de l’antisémitisme, c’est faire fi de l’augmentation généralisée dans le monde, en Allemagne par exemple, où le phénomène est encore plus marqué. »
Le grand rabbin a tenu à souligner les efforts de l’État français : « Tous les combats menés depuis des années aux côtés de la communauté juive ne peuvent être ignorés.
La police, la gendarmerie, les préfets, tous se battent au quotidien pour protéger les synagogues, les écoles, les centres communautaires. »
Selon lui, les propos de Netanyahou ont « blessé les policiers, les commissaires, les préfets » mobilisés sur le terrain.
S’il regrette l’absence d’Emmanuel Macron lors de la marche contre l’antisémitisme, Haïm Korsia refuse d’y voir une démission : « Comme beaucoup, j’aurais aimé qu’il vienne. Mais ce n’est pas pour autant qu’il pousse à l’antisémitisme. » Et de rappeler ses propositions concrètes : rendre inéligible toute personne condamnée pour racisme ou antisémitisme, expulser les étrangers coupables de tels actes et créer un parquet national dédié à la lutte contre la haine.
Face aux critiques qui l’accusent d’être un « juif de cour », le grand rabbin a répondu avec fermeté : « Cela ne veut rien dire. Être rabbin, c’est être capable de dire les choses en vérité, même avec fermeté. » Il a insisté sur la nécessité d’une « voix unitaire » et d’une véritable « union sacrée » pour combattre l’antisémitisme. « Si la communauté juive est sereine et en sécurité, alors c’est toute la société française qui l’est », a-t-il rappelé, citant Manuel Valls : « La France sans les juifs ne serait plus la France. »
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