Plus tôt, le président américain avait averti qu’« Israël perdrait tout son soutien des États-Unis » s’il appliquait sa souveraineté sur la Judée-Samarie

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Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a rejeté jeudi l’idée que les États-Unis puissent dicter leur politique à Israël, réaffirmant la souveraineté de l’État hébreu au lendemain d’un vote controversé à la Knesset sur l’annexion de la Judée-Samarie.

Invité par une journaliste de N12 à réagir aux derniers propos de Donald Trump avertissant dans une interview au Time qu’« Israël perdrait tout son soutien des États-Unis » s’il appliquait sa souveraineté sur la Judée-Samarie, Netanyahou a insisté sur le fait qu’Israël était « un pays indépendant. » Des propos d’autant plus significatifs qu’ils ont été prononcés juste après la rencontre du Premier ministre avec le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, à Jérusalem.

« J’apprécie profondément, profondément le soutien du président Trump – à la fois pour les opérations américaines durant la guerre, pour son soutien à ma décision d’entrer dans la ville de Gaza, et pour sa mobilisation du monde arabe pour aider à ramener nos otages en combinant notre pression militaire et sa pression diplomatique », a déclaré le Premier ministre israélien.


Il a souligné les résultats obtenus grâce à cette coopération : « Nous avons ramené 20 otages vivants, chose que personne n’aurait cru possible. » Netanyahou a insisté sur le fait qu’Israël poursuivait ses objectifs de « démilitarisation de Gaza et de désarmement du Hamas » en étroite collaboration avec l’administration américaine, avant de conclure : « La coopération entre nous, entre partenaires, est une bénédiction pour l’État d’Israël. Mais nous sommes un pays indépendant .»

Ces déclarations interviennent après l’adoption mercredi en première lecture à la Knesset de deux projets de loi visant à étendre la souveraineté israélienne sur la Judée-Samarie, un vote qui a provoqué l’irritation de Washington.

Lors de sa visite en Israël cette semaine, le vice-président américain JD Vance a lui-même insisté sur le fait que le pays « n’était pas sous protectorat américain ».

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