Mort des Bibas: des médias refusent toujours d’admettre la vérité

Certains médias refusent toujours d’admettre la vérité : des terroristes palestiniens ont brutalement assassiné la famille Bibas à mains nues

Rachel O’Donoghue

Nous publions les détails confirmés par Israël concernant la mort de la famille Bibas parce que Yarden Bibas a exprimé son souhait que le monde sache comment sa femme bien-aimée et ses enfants ont été tués.

Selon des responsables israéliens, Ariel, âgé de quatre ans, et Kfir Bibas, âgé de neuf mois, ont été étranglés à mort par leurs ravisseurs palestiniens. Leurs corps ont ensuite été mutilés avec des pierres pour simuler les effets d’une frappe aérienne.

Ces conclusions ont été confirmées par une expertise médico-légale menée en Israël après que le Hamas a restitué leurs restes lors d’ un autre spectacle macabre à Khan Yunis, où des terroristes armés ont fait défiler des cercueils noirs sur scène devant une foule exaltée.

Si les identités d’Ariel, de Kfir et de son compagnon d’otage Oded Lifshitz, également enlevé au kibboutz Nir Oz, ont été rapidement confirmées, des analyses médico-légales ont révélé que les restes que le Hamas avait déclarés être ceux de Shiri Bibas appartenaient en réalité à une Palestinienne non identifiée. Le corps de Shiri n’a été remis que plus tard, transféré à la Croix-Rouge de Gaza avant d’être restitué à Israël vendredi.

Les responsables israéliens ont déterminé que Shiri a été assassinée de la même manière brutale que ses fils en novembre 2023.

Le monde a été témoin de la sauvagerie des terroristes du Hamas et des civils palestiniens qui les ont rejoints alors qu’ils franchissaient la frontière avec Israël le 7 octobre 2023. Beaucoup d’entre nous se souviennent, dans des détails atroces, de certains des moments les plus horribles de cette journée : le terroriste qui a appelé son père pour se vanter d’avoir tué dix Juifs « de ses propres mains », en utilisant le téléphone d’une femme qu’il venait d’assassiner aux côtés de son mari. Le corps de Shani Louk, brutalisé et sans vie, a été promené dans Gaza à l’arrière d’une camionnette tandis qu’une foule de civils se bousculait pour profaner davantage sa dépouille. La terreur sur le visage de Noa Argamani alors qu’elle cherchait à attraper son petit ami alors qu’elle était coincée entre deux hommes palestiniens sur une moto, enlevés à Gaza.

Mais même parmi ces horreurs, le meurtre de sang-froid d’une mère et de ses deux jeunes enfants se démarque. Il est difficile de comprendre un tel mal, et pourtant nous devons le faire. Nous devons le répéter, encore et encore : Shiri Bibas et ses fils ont été assassinés à mains nues à Gaza par des terroristes palestiniens, leurs corps ayant ensuite été mutilés. Ils ne sont pas morts dans une frappe aérienne, comme le prétend faussement le Hamas, et aucun média ne devrait être autorisé à répéter ce mensonge, en se faisant le perroquet du groupe responsable des atrocités du 7 octobre.

Depuis la restitution de leurs corps, ainsi que de ceux de six otages, dont deux détenus par le Hamas depuis plus de dix ans, nous avons publiquement dénoncé plusieurs médias qui continuent de propager le mensonge grotesque selon lequel Shiri, Ariel et Kfir ont été tués lors d’une frappe aérienne israélienne. Parmi eux : MSNBC, TIME et l’Associated Press.

La confirmation tragique de la mort de la famille Bibas a mis en évidence, comme aucun autre événement, à quel point les médias occidentaux ont normalisé la propagande d’une organisation terroriste islamiste interdite dans tous les pays où ces médias opèrent.

Le New York Times, par exemple, a qualifié la famille Bibas et Oded Lifshitz de « prisonniers » du Hamas, une déformation grotesque de la réalité. NPR a décrit la remise du corps erroné de Shiri Bibas par le Hamas – malgré la livraison rapide de sa dépouille vendredi, prouvant qu’ils savaient exactement où elle se trouvait – comme une simple « erreur ». ABC News et The Telegraph sont allés jusqu’à mettre en doute la remise du corps erroné, en présentant l’identification confirmée par l’ADN d’Israël comme une simple « allégation ». Les deux médias n’ont rectifié leurs informations qu’après une intervention rapide d’HonestReporting.

Pendant ce temps, le Washington Post a qualifié de manière obscène Ariel et Kfir Bibas de « jeunes », en utilisant un langage qui reflète la rhétorique déshumanisante du Hamas lui-même. Et puis il y a eu Jon Donnison de la BBC, qui a comparé le spectacle de propagande mis en scène par le Hamas à Israël, déclarant que les « efforts de propagande des deux [étaient] assez écœurants ».

Réfléchissons un peu. Un journaliste, payé par les contribuables britanniques selon le modèle de financement de la BBC , a comparé le défilé des corps d’enfants israéliens devant une foule à Gaza à ce qu’il imagine être fait par Israël. C’est inacceptable.

Et pourtant, lorsque le directeur éditorial de HonestReporting, Simon Plosker, a interpellé Donnison sur X (anciennement Twitter), la réponse du journaliste de la BBC a été franchement embarrassante.

Voilà où nous en sommes aujourd’hui. Dans certains cas, notamment lorsque les médias publient des rectifications rapides, ces déformations peuvent être imputées à la paresse. Mais dans d’autres cas, comme celui de Donnison, il s’agit simplement de médias occidentaux qui agissent comme une machine de communication pour une organisation terroriste. Et dans son cas, il le fait aux frais du public britannique.

Le schéma est clair : lorsque le Hamas ment, trop de journalistes se précipitent pour le publier. Lorsqu’Israël dit la vérité, ils parlent d’« allégation ».

Rachel O’Donoghue. Née à Londres, en Angleterre, Rachel O’Donoghue s’est installée en Israël en avril 2021 après avoir travaillé pendant cinq ans pour divers journaux nationaux au Royaume-Uni. Elle a étudié le droit à l’Université de droit de Londres et a obtenu un master en journalisme multimédia à l’Université du Kent.

JForum.fr avec HonestReporting

Crédit photo : Avec l’aimable autorisation de la famille Bibas

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