Un K.O aussi bluffant qu’impressionnant, même selon les standards de l’UFC, où les victoires en mode « guerre éclair » ne sont pas une rareté. En éteignant le pauvre Beneil Dariush en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire (16 secondes), Benoît Saint-Denis a à peine eu le temps de profiter de l’enceinte magnifique du Madison Square Garden, qu’il avait déjà domestiquée en 2023.
Pas grave, « BSD » aura vite l’occasion d’y revenir s’il continue sur sa lancée. Classé au 13e rang des prétendants à la ceinture de la catégorie des -70kg, peut-être la plus relevée de l’UFC avant le combat, le Français peut légitimement rêver de top 10, puisque son adversaire, ancien n°5, pointait au 9e rang mondial. Une position qui lui ouvre des perspectives enthousiasmantes, même si le grand champion de la discipline, l’Espagnol Ilia Topuria, paraît encore largement hors d’atteinte.
Dana White, le grand ordonnateur de la discipline, a semblé entendre assez clairement que Saint-Denis avait « le profil idéal pour prétendre à la ceinture BMF » (pour Baddest Mother Fucker, on vous épargne la traduction), aujourd’hui détenue par un certain Max Holloway, 4e mondial. « BSD » semble sur la même longueur d’onde, lui qui a fait le signe de la ceinture avec des mains juste après sa victoire : « Il est temps qu’un Français ramène une ceinture en France, a-t-il déclaré chez nos confrères de RMC. Si j’ai cette opportunité ce serait un immense plaisir. J’affronterai toutes les étapes que l’UFC me donnera pour avoir cette opportunité. Mon objectif est de ramener une ceinture en France, que ce soit une ceinture BMF (Baddest Mother Fucker) ou la ceinture lightweight ».
Son prochain défi pourrait ressembler à un combat face au Polonais Mateusz Gamrot, 8e mondial, qui le chauffe régulièrement par réseaux sociaux interposés. Ce sera en 2026, et on a hâte d’y être.
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