Missiles iraniens : une femme tuée et des blessés dans le nord d’Israël
Barrage de missiles iraniens : une femme tuée et des blessés dans le nord d’Israël
Le nord d’Israël a de nouveau été frappé samedi soir par une attaque balistique en provenance d’Iran, marquant une escalade supplémentaire dans les tensions entre les deux pays. L’un des missiles a touché directement une habitation dans la région de la Galilée occidentale, causant la mort d’une femme et faisant au moins 14 blessés, selon les services de secours israéliens du Magen David Adom (MDA).
Les pompiers et équipes de secours ont immédiatement été dépêchés sur les lieux. Trois personnes, piégées sous les décombres de l’immeuble touché, ont pu être extraites grâce à l’intervention rapide des secours. Les opérations de recherche se sont poursuivies plusieurs heures pour s’assurer qu’aucune autre victime ne se trouvait sous les ruines.
Une frappe directe et meurtrière
La victime décédée a été retrouvée sans vie à l’intérieur de son domicile, lequel a subi un impact direct du missile. Il s’agirait d’une maison à deux étages située dans une zone résidentielle de la Galilée. Les dégâts matériels sont considérables. D’après les premiers témoignages recueillis sur place, l’explosion a été entendue à plusieurs kilomètres à la ronde.
Les autorités locales ont confirmé que parmi les blessés, certains souffrent de blessures modérées à graves, tandis que d’autres ont été pris en charge pour des crises d’angoisse. Le choc psychologique provoqué par l’attaque a en effet affecté plusieurs habitants, notamment des enfants et des personnes âgées.
Une nouvelle vague de missiles
Cette attaque s’inscrit dans une série de frappes menées par Téhéran en l’espace de 48 heures. La veille, une première salve avait déjà visé le centre du pays, faisant trois morts et plus de 200 blessés. Le recours aux missiles balistiques représente une intensification nette des capacités offensives utilisées dans le conflit.
L’usage de ce type de projectiles, à longue portée et à fort pouvoir destructeur, illustre la volonté de l’Iran de frapper des zones densément peuplées, malgré les risques évidents pour les civils. Les défenses antimissiles israéliennes ont été partiellement activées, mais certains engins ont tout de même atteint leur cible, comme en témoigne le drame survenu en Galilée.
Des secours mobilisés en urgence
Le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, a mobilisé des dizaines d’ambulances et d’unités d’intervention rapide dans les minutes qui ont suivi l’alerte. L’organisation a précisé que ses équipes ont dû intervenir dans des conditions difficiles, notamment en raison des débris et de l’instabilité structurelle des bâtiments endommagés.
Les habitants du nord du pays sont désormais appelés à respecter les consignes de sécurité, en particulier l’usage des abris anti-aériens. Des sirènes d’alerte ont retenti à plusieurs reprises au cours de la soirée, semant l’inquiétude dans les localités situées près de la frontière nord.
Un climat de tension persistante
Cette nouvelle attaque alourdit le climat déjà explosif dans la région. Les services de sécurité israéliens restent en état d’alerte élevé, anticipant d’éventuelles nouvelles salves dans les jours à venir. De nombreuses voix, au sein du gouvernement et de la population, réclament une réponse ferme pour dissuader toute nouvelle offensive.
À l’échelle internationale, ces frappes iraniennes suscitent également l’inquiétude. Plusieurs chancelleries occidentales ont condamné l’attaque, appelant à une désescalade pour éviter un embrasement régional plus large.
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