Sabah Aib, 18 ans, candidate du Nord-Pas-de-Calais pour Miss France 2025, est confrontée à une vague de racisme sur les réseaux sociaux depuis son élection samedi dernier, indique Le Parisien. D’origine algérienne et marocaine, cette étudiante en droit a révélé sur Instagram qu’elle fait face à des « attaques » racistes, qu’elle qualifie de « reflet d’ignorance et de jalousie ». Tout en affirmant son identité française, elle a tenu à rappeler que « la France est un pays multiculturel » et que « mon nom fait partie de mon identité, mais il n’a rien à voir avec ma nationalité », écrit le quotidien.
Née en France, Sabah Aib insiste sur le fait que ses origines « font partie de [son] histoire, mais ne définissent pas qui [elle] est ». Elle se dit fière de représenter sa région et de porter son titre, malgré les attaques qu’elle a subies. « La haine n’a pas sa place dans notre société », a-t-elle déclaré, affirmant vouloir continuer à promouvoir des valeurs d’égalité et de diversité.
Tristesse face à ces attaques racistes
La déléguée régionale du comité Miss France, Anne-Sophie Sevrette, a exprimé sa tristesse face à ces attaques, tout en soulignant que Sabah Aib pourrait marquer l’histoire si elle devenait la première Miss France d’origine maghrébine, ce qui « ouvrirait enfin les esprits ». Elle a également souligné que la candidate savait « qui elle est » et que cela la rendait « fière de ses origines ».
Lese controverses racistes ne sont malheureusement pas nouvelles dans les concours de Miss France. En 2020, April Benayoum, Miss Provence, avait fait l’objet de violentes attaques antisémites après avoir révélé les origines israéliennes de son père. Elle avait porté plainte, et plusieurs personnes avaient été condamnées. Eve Gilles, Miss France 2024, avait également subi des critiques virulentes sur son physique après son élection, subissant du « body shaming » en raison de ses cheveux courts et de sa silhouette mince.
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