Le ministre de l’Enseignement supérieur a justifié cette mise en garde par une série de manifestations pro-palestiniennes cette semaine à Paris devant Sciences Po et l’Institut des langues orientales, actions qui vont selon lui «à l’encontre des principes de neutralité et de laïcité».
Ce ministre de l’éducation, qui manque de culture, a justifié le fameux mot d’Albert Camus : mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde !
Pourquoi parler de laïcité, là où le sujet est le terrorisme du Hamas et du Hezbollah. Car à Gaza comme au Liban le combat d’Israël n’est ni contre les Gazaouis, ni contre les Libanais, mais bien contre les milices terroristes iraniennes, celle de Gaza au sud et celle du Liban au nord. Tant que la diplomatie macronienne à l’instar de son président, parlera de Gaza sans nommer le Hamas, et du Liban sans nommer le Hezbollah, elle va transfigurer les combats, pour mieux mettre en accusation Israël, ce qui est l’objectif de cette funeste diplomatie française.
Face à l’antisémitisme, l’état français semble faire exprès de mal s’y prendre, pour mieux en fait l’accroitre. Le jour où, on a appris le viol d’une jeune fille juive à Courbevoie, le jeune Macron a parlé d’une heure de sensibilisation contre l’antisémitisme, solution stupide comme son auteur, qui n’a pas eu lieu, et qui surtout s’est avéré être au final, un simple leurre pour faire croire que l’on faisait quelque chose contre l’antisémitisme. Cet antisémitisme qui s’est accru aussi vite que la dette française est le signe de la déchéance de cette France qui maltraite ses juifs. Peu y voient une relation de cause à effet, et pourtant, à l’aune de la culture juive, cette relation est bien réelle.
De ce fait Mélenchon a saisi la perche tendue par le ministre et a déclaré «C’est un abus de pouvoir», lors d’une réunion politique dans la capitale. Le ministre «dit que comme l’université est laïque, il ne faut pas parler de Gaza», mais «parler de géopolitique n’est pas attentatoire à la laïcité», a-t-il développé. «Je demande à la jeunesse étudiante de s’insoumettre, de ne pas accepter cet interdit», a poursuivi le patriarche insoumis, objectant qu’«à l’université, on parle d’adultes majeurs citoyens (…) donc ils disent ce qu’ils veulent, parce qu’on est dans un pays libre». «Alors je recommande qu’à partir du 8 (octobre) on mette des drapeaux palestiniens partout où on peut, de manière à ce que cette personne n’ait pas le dernier mot», a-t-il ajouté.
Quelques minutes après, Jean-Luc Mélenchon a également suggéré qu’«un drapeau qu’on pourrait mettre avec celui des Palestiniens, c’est celui du Liban», où les bombardements de l’armée israélienne contre le Hezbollah ont fait plus d’un millier de morts depuis dix jours. «L’armée libanaise ne dispose d’aucun moyen de combat et n’a pas la possibilité de protéger ses propres frontières», a-t-il déploré, jugeant que «c’est une hypocrisie totale à partir de là de dire que le Hezbollah pose un problème». «Le Hezbollah est une composante du peuple libanais et ce n’est pas à nous de décider qui est une bonne composante et qui est une mauvaise», a-t-il insisté, soulignant que «le peuple libanais a le droit à la souveraineté sur son territoire». Avant d’encourager à nouveau ses troupes: «Mettez des drapeaux libanais, pour que les Libanais sachent qu’on ne les a pas oubliés, qu’on ne les abandonne pas au meurtre (et) à la violence du voisin terrifiant qu’ils ont le malheur d’avoir à leur côté.»
Mais Mélenchon n’est plus à une contradiction près. Le Hezbollah qui a 150.000 missiles et roquettes et qui est une composante du peuple libanais, lui a les moyens de de se défendre et même d’attaquer Israël comme l’a fait le Hamas en son temps, avant d’être écrasé par Tsahal.
Mais Gaza et le Liban ne sont pas le souci de Mélenchon. Cette rhétorique n’a pour but que de coaliser les musulmans de France dans un premier temps autour de LFI, et dans un second temps ces derniers organiseront leur propre parti, jetteront à la poubelle ce qui restera de LFI, comme ils ont fait en Belgique avec le parti socialiste.
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Un problème qu il faut résoudre
Dire qu’il y a tant de jeunes qui meurent tandis que ce dinosaure de Mélenchon est bien vivant. C’est le diable en personne cet homme, d’une méchanceté et d’une mauvaise foi inimaginables Le jour où il crèvera, je sablerai le champagne.