A croire qu’il serait insupportable pour certains de voir Benoît Payan manger un couscous au point de menacer de mort le maire de Marseille : Sur les réseaux sociaux, des messages menaçants invitant « à raser et pendre » ou qualifiant le maire « d’idiot utile des Frères musulmans » ont été publiés, après que ce dernier s’est régalé de ce plat inventé sur l’autre rive de la Méditerranée dans le cadre du Kouss Kouss festival, un événement populaire et notamment culinaire lancé en 2018.
Des menaces auxquelles Benoît Payan a réagi ce lundi sur ses réseaux, partageant certains de ces messages de haines : « Menacé de mort pour avoir mangé un couscous, je ne céderai évidemment rien. Marseille est une ville du vivre-ensemble et nous ferons tout pour que cela continue, malgré les intimidations, extrême droite ou pas », a écrit le maire de Marseille.
Il a aussi recueilli de nombreux messages de solidarité, venu d’autres élus de gauche, comme d’Ali Rabbeh, maire (Génération. s) de Trappes, ou encore Emmanuel Grégoire, candidat PS à Paris. Le député LFI des Bouches-du-Rhône Sébastien Delogu, quoique pressenti comme futur adversaire potentiel de Benoît Payan aux municipales de 2026, a également réagi : « Aucun de nos désaccords politiques ne doit surpasser la nécessité de faire bloc face aux attaques des racistes et de l’extrême droite. Tu as mon soutien et celui des insoumis face à ces menaces ignobles. »
Dans un communiqué de presse saluant la réussite de cette nouvelle édition de ce festival, les organisateurs du Kouss Kouss ont adressé toute leur « solidarité à Monsieur le Maire de Marseille » et s’associent « à toutes les condamnations émises par la société civile républicaine quant au (x) commentaire(s) menaçant(s) posté(s) sur certains réseaux sociaux », et de conclure : Comme Paul Gauguin l’écrivait : « Cuisiner suppose une tête légère, un esprit généreux et un cœur large ».
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