Marine Tondelier s’excuse après sa déclaration sur la « déportation » d’Israël d’une élue de la flottille pour Gaza

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C’est une phrase qui n’est pas passée inaperçue, voire pas passée du tout. Interrogée sur TF1 vendredi matin par Bruce Toussaint et Adrien Gindre, la secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier s’est exprimée sur le sort de l’eurodéputée EELV française Mélissa Camara, détenue par Israël depuis jeudi après avoir été arrêtée sur un des bateaux de la flottille citoyenne d’aide humanitaire pour Gaza. « Il se trouve qu’elle est aujourd’hui en prison et qu’elle sera déportée d’ici 72 heures », avait déclaré Marine Tondelier, précisant d’elle-même qu’il s’agissait du « terme juridique » employé.

La phrase avait fait réagir Bruce Toussaint, qui l’avait interpellée sur l’emploi de ce terme : « Excusez-moi, la déportation, madame Tondelier… » « C’est le terme juridique qui est dans les papiers », s’était-elle défendue, un argument qui n’a pas convaincu le journaliste : « Arrêtez ! Non, franchement, arrêtez ! Vous savez très bien ce que signifie la déportation… » « Je suis désolée d’employer le terme utilisé par les autorités israéliennes, je n’en ai pas d’autre », avait réaffirmé l’écologiste. Bruce Toussaint avait mis fin à l’échange, précisant que « ce terme est absolument déplacé ».

« Le mot n’était pas approprié »

La séquence a aussi fait réagir de nombreux téléspectateurs, qui se sont indignés sur les réseaux sociaux de l’emploi d’un tel terme. Un tollé qui a poussé l’intéressée à présenter ses excuses samedi sur son compte X : « Le mot n’était pas approprié, je m’en excuse », a-t-elle écrit, arguant que le terme avait été « mal traduit dans les documents qui m’ont été remis ». « Le mot anglais « deportation », qui n’a pas la même charge émotionnelle dans le monde anglo-saxon qu’en France, vaut à la fois pour nos mots français « déportation » et « expulsion » », poursuit-elle.

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« Je sais le poids de l’histoire, l’importance de la question mémorielle », déclare-t-elle, déclarant « ne pas souhaiter promouvoir des amalgames qui sont contraires à mes valeurs et mon éthique ». « A l’avenir, je n’utiliserai plus que le terme « expulsion » », conclut-elle, appelant « l’ensemble des personnes amenées à s’exprimer sur le sujet à faire de même ».

L’élue écologiste a renouvelé ses excuses ce dimanche midi sur l’antenne de France Inter : « Je m’en veux car je n’aime pas tenir des propos qui blessent les gens », « je n’aurais pas dû dire ça », a-t-elle convenu.

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