Macron, l’homme qui a capitulé face à l’Algérie fait le coq face à Trump et à Poutine.
En pleine farce Européenne, des dirigeants réunis à Londres, vont se livrer à une séance de câlinothérapie de le cadre de la méthode Coué qui ne trompe plus personne. La France qui après trois ans de guerre, vient juste de livrer quelques mirages, et prétend soutenir une Ukraine exsangue qui n’a plus de combattants pour conserver les quelques kilomètres carrés de territoires que les belligérants s’échangent à coup de cadavres va devoir se rendre à l’évidence.
Trump, le malotru a raison. Il faut cesser cette guerre qui a plongé l’Europe dans une crise économique grave, et qui n’a rien changer sur le terrain malgré les milliard injectés et les centaines de milliers de morts, de blessés et de réfugiés. Oui çà fait mal de voir un malotru faire la leçons à des gens propres sur eux, mais totalement stupides.
Les Européens sont incapables de tenir leur promesses, et ils le savent. A Londres ce sera un grand cinéma, pour finir par la mise en œuvre du plan Trump. La première trahison a été celle de l’Europe notamment de l’Allemagne et de la France et de l’OSCE à la suite des accords de Minsk II, . Ceci démontre que les garanties internationales ne valent pas grand-chose. Personne ne veut mourir pour l’Ukraine, sauf les ukrainiens.
Morts, blessés, coûts… En Ukraine, le bilan de trois ans de guerre en dix questions
Une issue diplomatique au conflit se rapproche, ces jours-ci, sous l’impulsion de Donald Trump. Les deux pays accusent des pertes importantes, et les défis pour la suite sont immenses.
Une guerre enlisée. 3 ans de coups de feu. Des belligérants à bout de forces. Il y a trois ans, la Russie lançait son « opération spéciale » d’invasion à grande échelle de l’Ukraine, après avoir annexé une partie du Donbass dès 2014. Déterminer le bilan du conflit va s’avérer crucial, à l’heure où se profilent des négociations dans les prochaines semaines.
Quel bilan humain ?
Moscou et Kiev restent vagues quant au nombre de victimes dans leurs rangs. Début février, Volodymyr Zelensky évoquait 46 000 soldats tués et 380 000 blessés depuis 2022. Des dizaines de milliers de civils seraient morts, assurait-il au début du mois. Fin 2024, l’ex-secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, avait estimé que 700 000 militaires russes avaient été tués ou blessés.
Le conflit a provoqué la plus grande crise de réfugiés que l’Europe ait connue depuis la Seconde Guerre mondiale. 6,8 millions d’Ukrainiens ont quitté le pays, soit 14 % de la population. 92 % d’entre eux vivent sur le sol européen.
En tout, Moscou a la main sur 20 % du territoire ukrainien, soit 125 000 km2. L’armée moscovite détient les villes stratégiques de Marioupol, tombée en mai 2022, et de Bakhmout, prise un an plus tard. Depuis, cette progression s’enlise. Moscou a conquis seulement 500 km2 en 2023 et 4 000 km2 en 2024, soit l’équivalent des Pyrénées-Orientales.
Le Kremlin paye ces modestes gains d’un lourd tribut humain. L’Ukraine, de son côté, revendique une seule prise récente : la région russe de Koursk, conquise en août 2024. Kiev y occupe 1 175 km2, un espace semblable à la taille de la Martinique. Volodymyr Zelensky entend bien profiter de cet atout lors de possibles négociations.
Quelles sont les forces en présence ?
Plus d’un million de soldats défendent le sol ukrainien. 50 000 volontaires étrangers ont rejoint le pays : Biélorusses, Italiens, Suédois ou encore Français grossissent les rangs d’une légion hétéroclite. « L’Ukraine est perçue comme fondamentalement européenne, au-delà des choix de realpolitik des États », souligne Emmanuel Dupuy, président de l’Institut prospective et sécurité en Europe, spécialiste des questions de défense et sécurité.
L’armée russe, elle, peut compter sur un million cinq cent mille soldats. 175 000 conscrits sont recrutés deux fois par an. Les 12 000 soldats envoyés par la Corée du Nord l’automne dernier ont parcouru 7 000 km pour rejoindre la région glaciale de Koursk. Sur le front russe, on parle aussi espagnol, hindi, anglais… Plusieurs milliers de Cubains auraient ainsi rejoint le Donbass. Quelques groupes paramilitaires russes complètent le tableau. Depuis le démantèlement du groupe Wagner et la mort de son chef, Evgueni Prigojine, en août 2023, ces groupes perdent leur autonomie et se retrouvent sous le joug de l’armée officielle.
Quels moyens militaires ?
Six premiers Mirage 2000-5F français ont atterri à Kiev début février. Ces avions de chasse s’ajoutent à la douzaine de F-16 livrés par l’Otan en juillet. De quoi renforcer une défense aérienne ukrainienne que Moscou « n’a jamais réussi à briser », souligne Xavier Tytelman, ancien aviateur militaire.
Le Kremlin a perdu une centaine d’avions de chasse Soukhoï Su-34 depuis le début du conflit, ainsi que 5 000 chars et véhicules blindés en 2024. Moscou table sur son économie de guerre pour retaper son matériel. Les forces moscovites misent aussi sur la remise en service de bombes planantes soviétiques, d’une puissance redoutable.
Cette guerre est aussi celle des drones. En octobre, la Russie envoie près de 2 000 Shahed iraniens sur le sol ukrainien. L’Ukraine, elle, effectue des frappes stratégiques. Elle détruit le plus gros terminal pétrolier de Crimée et cible, en janvier, le dépôt d’Engels, empêchant les avions russes de voler durant plusieurs jours.
Kiev n’a pas de marine, mais ses drones de surface navals assurent sa domination sur la mer Noire. Ces derniers ont décimé 30 % de la flotte russe, incluant les sous-marins, patrouilleurs et navires amphibies moscovites.
À combien s’élève l’aide internationale ?
Selon Donald Trump, les États-Unis auraient déboursé « près de 300 milliards de dollars (environ 286 milliards d’euros) » d’aide à l’Ukraine depuis 2022. Et le businessman lorgne l’exploitation des terres rares ukrainiennes pour se faire rembourser… En réalité, le pays de l’Oncle Sam a plutôt déboursé 133 milliards de dollars. D’abord, 72 milliards en termes d’armements, d’aide humanitaire et d’appui économique. Puis 61 milliards votés par l’administration Biden en avril.
Le chiffre évoqué par Donald Trump semble additionner les fonds américains… et européens ! Les 27 ont investi 143 milliards d’euros depuis 2022 : 18 milliards pour l’humanitaire, 11 milliards pour le militaire et plus de 77 milliards pour l’aide financière. Prêts et subventions maintiennent l’économie ukrainienne à flot. Ces fonds servent aussi à réparer des infrastructures énergétiques régulièrement ciblées par l’armée russe. En février 2024, l’UE a accordé 50 milliards supplémentaires.
Quel impact économique ?
Des deux belligérants, l’Ukraine a le plus souffert. En trois ans, Kiev a perdu 40 % de son PIB. Ses exportations céréalières constituaient les piliers de son économie. Elles ont chuté brutalement, passant de 106 millions de tonnes en 2021 à seulement 33 millions en janvier 2023. La Russie résiste mieux. « Son économie a su s’adapter au conflit », analyse Emmanuel Dupuy.
Moscou arborait 4,1 % de croissance en 2024. Ses activités se sont réorganisées autour d’une économie de guerre. Son budget de défense s’élève à 8,7 % de son PIB. Sous le coup des sanctions internationales, l’inflation grimpe. En septembre, le think tank russe Romir estimait la hausse de prix d’un panier de consommation moyen à 22,1 % sur un an.
Quelle issue possible ?
L’Ukraine redoute les jours qui viennent. Lorsque Marco Rubio et Sergueï Lavrov — chefs de la diplomatie américaine et russe — se rencontrent à Ryad le 18 février, il n’y a pas d’homologue ukrainien autour de la somptueuse table d’acajou. Plutôt qu’un accord de paix, « un cessez-le-feu est certainement l’issue la plus probable », présage Ulrich Bounat, analyste géopolitique spécialiste de la Russie. Des troupes occidentales, peut-être européennes, seraient déployées sur le sol ukrainien pour sécuriser les 1 580 km de frontière qui séparent les deux belligérants. Pas de guerre, mais pas de paix non plus.
Quels défis pour l’après ?
Des ruines à perte de vue. Dans le Donbass, les régions de Donetsk et de Louhansk sont jonchées de gravats, vestiges des immeubles pulvérisés par les bombes planantes de Moscou. La reconstruction de l’Ukraine se chiffre à plus de 485 milliards de dollars. Les États-Unis verraient bien leurs entreprises participer à la reconstruction.
Autre enjeu : déminer le pays. Certaines zones n’ont jamais été nettoyées, en particulier dans l’est du Donbass. « Il y en a au moins pour dix ans », estime Ulrich Bounat.
Le champ politique, lui aussi, devra être rebâti. Le conflit suspend tout nouveau scrutin. Le mandat de Volodymyr Zelensky a expiré le 20 mai. Vladimir Poutine aime à rappeler que son adversaire serait « illégitime » — argument récemment repris par Donald Trump. Mais le parlement et certains partis d’opposition existent toujours.
Quid des sanctions ?
Le 17 mars 2023, la Cour pénale internationale frappe Vladimir Poutine d’un mandat d’arrêt. Le chef du Kremlin est désormais persona non grata sur la scène internationale… ou du moins occidentale. Autre sanction symbolique : les athlètes russes sont exclus des Jeux olympiques de Paris 2024 — ils peuvent participer sous bannière neutre.
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Surtout, l’Europe réduit ses importations de gaz, de métaux et de pétrole russe. Le système de messagerie bancaire Swift est exclu. Moscou souffre, brade ses matières premières et commerce en roupies et en yuans. Pour combien de temps encore ? Donald Trump risque de lever toutes ces sanctions. Il « adorerait » voir le Kremlin réintégrer le G7. « La Russie va redevenir un acteur fréquentable », pressent déjà Emmanuel Dupuy.
Quel impact dans le monde ?
Partout, les prix de l’énergie s’envolent. À l’échelle mondiale, la hausse a atteint jusqu’à 110 % pour le gaz et 75 % pour l’électricité, fragilisant la croissance des pays européens. L’Allemagne dépendait largement des exportations russes. Elle a vu son inflation bondir. En Europe, la crise énergétique impacte l’industrie. Des usines ralentissent ou interrompent leur production.
L’envolée des prix des céréales alarme les pays importateurs d’Afrique. Les exportations se relancent brièvement en juillet 2022 grâce à un accord entre l’ONU, la Turquie, l’Ukraine et la Russie. Mais ce dernier expire l’année suivante. L’instabilité accroît les tensions sur les marchés agricoles. L’insécurité alimentaire s’aggrave au Soudan et en Somalie, où l’intégralité du blé provient d’Ukraine ou de Russie.
Le Royaume-Uni et la France travaillent avec Kiev sur un plan pour «cesser les combats»
À quelques heures d’un sommet d’une quinzaine de dirigeants alliés de l’Ukraine à Londres pour imaginer de nouvelles garanties de sécurité en Europe, le premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé préparer un plan conjointement avec Paris pour mettre un terme à la guerre.
Le premier ministre britannique se dit convaincu que Trump souhaite une paix durable en Ukraine
Keir Starmer, le premier ministre britannique, a déclaré ce dimanche qu’il était convaincu que Donald Trump souhaitait voir une paix durable en Ukraine, malgré l’altercation entre le dirigeant américain et le président ukrainien Volodymyr Zelensky vendredi.
S’exprimant sur la BBC, Keir Starmer a déclaré qu’il s’était senti mal à l’aise en regardant la réunion entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, lorsque le dirigeant ukrainien a été prié de partir après avoir été accusé d’être ingrat envers l’aide américaine apportée à son pays. «Je dois dire que j’ai parlé au président Trump un certain nombre de fois. Je l’ai rencontré deux fois […] Il est clair dans mon esprit qu’il veut une paix durable. Il veut que les combats cessent en Ukraine», a-t-il déclaré.
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