Après l’association d’ultradroite lilloise La Citadelle et Division Martel, Les Remparts de Lyon ? Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a déclaré dans une vidéo publiée dimanche par Brut, que « les services de police et de renseignements » travaillaient à la dissolution de ce groupuscule lyonnais, connu pour des faits de violences, notamment récemment après la mort de Thomas à Crépol ou lors d’une conférence sur la Palestine, le mois dernier. « On ne va pas en Conseil des ministres sans éléments certains. Et aujourd’hui, oui, les services travaillent et enquêtent », a-t-il répondu au journaliste Rémy Busine.
Gérald Darmanin a également précisé qu’il n’avait « jamais eu la main qui tremblait » pour « mettre fin à des associations d’islam radical » comme pour « l’ultragauche [la dissolution du groupe antifa de Lyon a été confirmée en novembre dernier par le Conseil d’Etat] ou l’ultradroite qui est dangereuse aussi ». Le ministre de l’Intérieur a précisé que « treize attentats avaient été déjoués pour l’ultradroite » et quarante-trois « pour l’islam radical ».
Un groupuscule né des cendres de Génération identitaire
Le groupuscule Les Remparts est né sur les cendres de Génération identitaire, mouvement dissout en mars 2021. En octobre 2022, plusieurs militants de ce collectif ou proches des milieux identitaires ont scandé « l’immigration tue » ou « immigrés assassins », lors d’une manifestation sauvage visant à réclamer justice pour la jeune Lola, tuée à Paris. A ce moment-là, le maire de Lyon Grégory Doucet avait déjà réclamé la dissolution du groupe.
En novembre dernier, au lendemain de l’attaque d’un local accueillant une conférence sur la Palestine revendiquée « Guignol Squad », également coutumier des actions violentes à Lyon, plusieurs élus de tous les bords politiques ont demandé la dissolution de ces groupes ainsi que la fermeture « des locaux fascistes », dont « la Traboule » où se déroulent des « apéros enracinés ».
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