Luana Lopes Lara : origines, ambitions… Ce qu’il faut savoir sur la plus jeune milliardaire non héritière au monde

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Ancienne ballerine devenue entrepreneuse de la Tech, Luana Lopes Lara s’est hissée à 29 ans au rang de la plus jeune milliardaire autodidacte au monde. Un parcours fulgurant pour cette Brésilienne passée de la discipline des parquets du Bolchoï aux marchés prédictifs avec son application Kalshi.

Du ballet à l’acmé du classement des plus jeunes milliardaires au monde. A seulement 29 ans, la Brésilienne Luana Lopes Lara est devenue depuis quelques jours la plus jeune femme au monde autodidacte à devenir milliardaire. 

Avec une fortune personnelle évaluée à 1,3 milliard de dollars, 1,12 milliard d’euros environ, grâce à son application Kalshi, elle-même évaluée à 11 milliards de dollars (9 milliards d’euros), la jeune femme a ravi le titre à Lucy Guo, co-fondatrice de Scale A, qui elle-même avait dépassé la superstar Taylor Swift en avril dernier. 

Une prometteuse carrière de ballerine

Pourtant, rien ne prédestinait la brillante ballerine à devenir un des visages de la Tech. Née en 1996 à Belo Horizonte, au Brésil, Luana Lopes Lara a très vite rêvé d’un heureux destin dans la danse classique, loin de la voie scientifique que ses parents ont pourtant empruntée. 

Fille d’une professeure de mathématiques et d’un ingénieur électricien, Luana Lopes Lara s’est frottée à l’univers impitoyable du ballet classique en faisant ses premières classes dans une prestigieuse école, affiliée au Théâtre Bolchoï, réputé pour son exigence. «Ses professeurs lui plaçaient des cigarettes allumées sous la cuisse pendant qu’elle levait la jambe. Il s’agissait d’un test visant à déterminer combien de temps elle pouvait maintenir cette jambe en l’air sans se brûler», peut-on lire dans Forbes

A 17 ans, elle s’est envolée vers l’Europe et l’Autriche pour poursuivre sa carrière de danseuse. Mais en parallèle de ses entraînements de danse classique, Luana Lopes Lara va nourrir d’autres ambitions, parmi elles : celle de devenir la prochaine Steve Jobs.

Un virage vers le mit

Neuf mois plus tard, elle va décider alors de troquer ses chaussons à l’informatique : elle rejoint les États-Unis et le prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), où elle étudie la science informatique. Là-bas elle va rencontrer Tarek Mansour, un jeune homme d’origine libanaise. 

C’est en 2018, que le duo va fonder Kalshi, une plate-forme qui permet aux utilisateurs de parier sur des événements futurs, comme des élections, des rencontres sportives, ou même des divorces de célébrités. Parmi les questions proposées actuellement, «Est-ce que Donald Trump va sortir les dossiers Epstein avant 2026 ?» ou encore «Qui va gagner l’Oscar du meilleur film ?». 

Le succès autour de l’entreprise grandit, attire l’œil des investisseurs, dont celui d’un certain Donald Trump Jr., qui a rejoint le comité consultatif de Kalshi, en janvier dernier. Portée par son succès, l’entreprise traite désormais près d’un milliard de dollars de mises chaque semaine, s’est lancée sur le lucratif marché des cryptomonnaies et vient de conclure un partenariat avec CNN pour fournir en direct des données de marché liées à l’actualité politique et culturelle.

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