Les grandes puissances occidentales se sont découvertes une nouvelle passion : bricoler un État palestinien à l’ONU, comme on bricole une armoire Ikea sans notice. C’est simple, il suffit de voter, d’applaudir et de déclarer « voilà, c’est la paix ! ». Israël, bien sûr, devrait sourire, signer et remercier poliment pour ce cadeau-surprise… empoisonné.
Les nations occidentales veulent « offrir » la Palestine à l’ONU, comme on refourgue un cadeau empoisonné lors d’un mariage forcé.
Israël, lui, devrait dire merci et payer les dragées ?
Mais rassurez-vous : les grandes démocraties occidentales, qui n’ont jamais su gérer trois gilets jaunes ou deux mosquées radicales chez elles, savent évidemment mieux que les Israéliens ce qui est bon pour leur sécurité.
En clair : « Faites la paix tout de suite, sinon on vous fait la guerre diplomatique ».
Les dictatures islamiques ont transformé l’ONU en tribune permanente contre Israël.
Ces régimes qui oppriment leurs propres peuples prétendent dicter au monde la morale internationale.
Et l’Occident, au lieu de les dénoncer, se couche et valide leurs obsessions idéologiques.
C’est la faillite totale d’institutions censées défendre la liberté et la souveraineté.
Israël n’a qu’un choix : refuser ces injonctions et rappeler que sa sécurité n’est pas négociable.
Les experts israéliens, eux, commencent à perdre patience. Ils expliquent qu’accepter ces diktats venus de Bruxelles, New York ou Madrid revient à se mettre un revolver diplomatique sur la tempe. Car derrière la rhétorique humaniste des grandes démocraties, il y a un message limpide : « Israël, tais-toi, plie-toi, et surtout ne décide plus jamais de ton avenir ». Bref, une démocratie sous tutelle, gérée par des experts en catastrophes internationales.
Car regardons bien qui donne des leçons : la France, incapable de pacifier un quartier de Marseille sans faire intervenir le RAID ; l’Espagne, qui croit lutter contre l’antisémitisme en boycottant Israël tout en fermant les yeux sur ses propres pogroms verbaux ; la Belgique, qui n’arrive pas à gouverner Bruxelles mais veut réorganiser le Proche-Orient entre deux frites-mayo. Quant aux Nations Unies, rappelons qu’elles ont si brillamment réglé la guerre en Syrie, la famine au Yémen et les camps de concentration chinois. Bref, des champions de la paix.
Dans ce grand théâtre, on offre un État palestinien comme on distribue un prix de consolation à l’Eurovision : peu importe si les candidats chantent faux ou font exploser la scène, l’important c’est le symbole. Et si Israël ose dire non ? Alors menace, sanctions, boycotts, interdiction de concours sportifs. On rêve d’une ONU où l’on voterait : « Israël n’existe pas, circulez ! », et tout le monde applaudirait en se sentant moralement supérieur.
Les experts israéliens, eux, rappellent que céder à ces lubies, c’est accepter que des étrangers décident qui a le droit de vivre ou de mourir dans un pays juif. C’est aussi normal que de laisser Kim Jong-un rédiger le Code pénal francais. Leur conseil ? Faire comprendre aux « alliés » occidentaux qu’il y a un prix à payer pour ces trahisons : diplomatique, économique, stratégique. Parce que l’amitié, quand elle devient chantage, n’est plus de l’amitié : c’est de la complicité avec ceux qui veulent effacer Israël de la carte.
En résumé : l’ONU offre la Palestine comme un cadeau, l’Occident applaudit, et Israël devrait sourire en silence. Mais il se pourrait bien que le silence, cette fois, se transforme en un immense éclat de rire amer.
ONU : Organisation des Nuisibles Unis.
© Abraham Chicheportiche
Abraham Chicheportiche est né en France, il a vécu à Paris, puis à Houston. Essayiste, passionné d’histoire, de musique et des nouvelles technologies, il vit entre New York et Israël. Il est contributeur sur Dreuz et d’autres sites francophones et anglophones.
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