La supercherie humanitaire: quand les organisations humanitaires reprennent la propagande du Hamas
Sharon Levy
L’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et Médecins sans frontières travaillent tous à Gaza depuis le début de la guerre.
Il a souvent été constaté que ces grandes organisations humanitaires amplifiaient la propagande du Hamas ou fermaient délibérément les yeux sur les atrocités commises par cette organisation terroriste.
Malgré ces problèmes de crédibilité, les médias continuent de traiter leurs déclarations comme des vérités incontestables.
Dès notre plus jeune âge, on nous inculque l’idée d’une vérité objective véhiculée par les autorités et les organisations humanitaires. À plus forte raison lorsque ces organisations sont censées œuvrer pour le bien de la société dans son ensemble. Mais que se passe-t-il lorsque ces mêmes organisations ferment les yeux sur les crimes commis par des terroristes et que les médias continuent de présenter leurs déclarations comme des faits incontestables ?
Plusieurs organisations humanitaires, dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et Médecins sans frontières, affirment toutes servir la société et se consacrent, semble-t-il, à aider les civils ordinaires à Gaza.
Pourtant, tout au long du conflit israélo-palestinien, ces trois organisations prétendument humanitaires ont contribué à diffuser des calomnies et à amplifier la propagande du Hamas. Il est déjà grave de participer à la guerre de propagande du Hamas ; pire encore, les médias ont systématiquement pris pour argent comptant les déclarations de ces organisations, sans chercher à établir la vérité objective.
La complicité du CICR
L’exemple le plus flagrant de cet effet de halo est peut-être la complicité du CICR dans la «récupération» par le Hamas du corps d’un otage décédé.
Dans la vidéo devenue virale, on voit des terroristes du Hamas sortir un sac mortuaire d’un immeuble résidentiel, jeter le corps dans une fosse et l’enterrer. Le Hamas a ensuite appelé la Croix-Rouge pour qu’elle vienne assister à la prétendue « récupération » du corps de l’otage. Alors que le CICR affirme « agir sans prendre parti », il n’y a pas eu de prise de position plus claire que celle de complicité objective dans cet incident, les membres du personnel ayant assisté, impuissants, à la cruelle mise en scène des terroristes du Hamas consistant à recouvrir et découvrir le corps.
La Croix-Rouge a publié par la suite un communiqué condamnant le Hamas pour avoir mis en scène la découverte du corps. Les critiques adressées au Hamas auraient été bien plus virulentes si la Croix-Rouge n’avait pas été présente lors de cette macabre mise en scène.
Incroyablement, alors que des terroristes du Hamas détenaient illégalement des otages israéliens pendant deux ans, la Croix-Rouge n’a effectué aucune visite, malgré le fait que le public savait que nombre d’entre eux nécessitaient des soins médicaux immédiats et appropriés. En revanche, lorsque le Hamas a transformé les libérations d’otages en un véritable cirque lors du cessez-le-feu de janvier 2024 ou a mis en scène la récupération de corps, la Croix-Rouge était la première sur les lieux. Elle est allée bien au-delà de l’ignorance délibérée : elle s’est rendue complice des crimes du Hamas.
Les lacunes flagrantes de Médecins sans frontières
La Croix-Rouge n’est pas la seule à se rendre complice, restant à l’écart des crimes de guerre du Hamas. Médecins Sans Frontières, elle aussi, a délibérément ignoré les exactions commises par le Hamas contre les hôpitaux.
Il n’est pas surprenant que le Hamas ait instrumentalisé tous les aspects de la société civile pour faciliter ses opérations terroristes. De façon alarmante, en omettant toute mention de l’exploitation des hôpitaux par le Hamas, Médecins Sans Frontières blanchit de fait ses crimes. Il en résulte une chambre d’écho médiatique où seuls les témoignages biaisés de médecins sont relayés, tandis que les crimes du Hamas sont passés sous silence.
Et ce, malgré les preuves publiques disponibles de la présence de terroristes du Hamas infiltrés dans les mêmes hôpitaux où Médecins Sans Frontières est présent.
Comme le Hamas contrôle toutes les infrastructures civiles à Gaza, Alain Destexhe, ancien secrétaire général de Médecins Sans Frontières, a déclaré que l’organisation « doit collaborer avec le Hamas pour être présente à Gaza ». Il en résulte, selon ses propres termes, une « organisation partiale, biaisée et militante ».
Malgré les problèmes et omissions flagrants, chaque déclaration de l’organisation est encore traitée par les médias comme la vérité objective et incontestable.
L’OMS : Manipulation de données scientifiques pour attaquer Israël
Ce n’est pas seulement le biais par omission qui contribue à l’aura positive qui entoure ces organisations. C’est aussi la manipulation du langage lui-même. En redéfinissant des termes clés, Israël se voit reprocher des crimes qui ne correspondent pas aux faits.
L’Organisation mondiale de la santé a agi de la sorte en discutant de la manière d’accuser Israël de famine, deux mois seulement après les attentats terroristes du 7 octobre. Une réunion tenue à Genève en décembre 2023 aurait porté sur l’importance de démontrer « scientifiquement » la famine à Gaza. Cette discussion semblait viser à instrumentaliser les données pour étayer une accusation préconçue et exercer ainsi une pression politique sur Israël.
Pendant deux ans, les médias ont relayé sans réserve l’information selon laquelle il y avait famine. Or, aucune preuve n’a jamais corroboré ce récit, et les données scientifiques ne le confirment tout simplement pas .
Chaque reportage en provenance de Gaza est soigneusement orchestré par le Hamas. Chaque affirmation diffusée par ces organisations humanitaires aux médias est passée au crible par le Hamas, influençant subtilement l’opinion de personnes bien intentionnées qui croient entendre la vérité. Les organisations qui fournissent une aide humanitaire aux civils dans les zones de conflit doivent rester neutres et faire preuve de transparence quant à leurs conditions de travail et leurs partenaires. Tant que cette neutralité ne sera pas atteinte, l’image d’héroïques humanitaires que ces organisations projettent restera un leurre.
Source: HonestReporting
JForum.fr
Similaire
La rédaction de JForum, retirera d’office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.
La source de cet article se trouve sur ce site

