L’Iran refuse catégoriquement la proposition de Trump

Le guide suprême iranien Ali Khamenei a fermement répondu aux propositions et avertissements émis récemment par le président américain Donald Trump au sujet des négociations sur le programme nucléaire iranien. Dans une prise de parole claire, Khamenei a catégoriquement exclu que Téhéran accepte de négocier sous les pressions qu’il juge « tyranniques » imposées par les États-Unis.

Cette réponse intervient après que Donald Trump a exprimé publiquement son désir de parvenir à un accord avec l’Iran, tout en insistant fermement sur l’impossibilité pour Téhéran d’acquérir des armes nucléaires. Le président américain avait récemment envoyé une lettre au guide suprême iranien, proposant une reprise des négociations tout en avertissant que les États-Unis étaient prêts à recourir à une option militaire si aucun accord n’était trouvé.

Dans une déclaration retransmise par les médias, Ali Khamenei a rejeté toute tentative américaine d’imposer des conditions concernant non seulement le programme nucléaire mais aussi le programme balistique iranien. Ce dernier a affirmé que l’Iran ne céderait jamais aux demandes de limiter ou réduire ses capacités en matière de missiles, élément qu’il considère essentiel à la souveraineté et à la défense du pays.

La tension diplomatique entre les deux pays survient dans un contexte où des acteurs internationaux, notamment la Russie, tentent de jouer un rôle de médiateur. La chaîne libanaise Al-Mayadeen avait ainsi rapporté la disposition russe à faciliter les échanges entre les deux adversaires, mais la réticence iranienne à accepter les conditions américaines freine tout progrès significatif.

Par ailleurs, la gestion par l’administration Trump des programmes de surveillance du nucléaire iranien a également été critiquée récemment. Au début de son mandat, le président américain avait décidé d’arrêter le financement de deux programmes majeurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique, destinés à surveiller étroitement l’évolution du programme nucléaire de Téhéran. Cette décision avait été fortement remise en cause par les experts internationaux, et l’administration Trump a fini par rétablir partiellement ce financement.

Donald Trump a clairement exprimé son souhait de voir l’Iran devenir un pays « grand et prospère », à condition qu’il renonce définitivement à la possession d’armes nucléaires. Il avait même évoqué l’idée de célébrer une paix durable au Moyen-Orient, une fois l’accord conclu avec l’Iran. « Nous devons commencer à travailler immédiatement et célébrer en grande pompe une fois l’accord signé », avait-il déclaré.

Malgré cette ouverture apparente, la position iranienne reste inflexible sur ses capacités militaires, notamment balistiques, vues comme essentielles par le régime iranien. De son côté, Trump a averti qu’en l’absence d’un accord rapide, les États-Unis disposaient d’autres options pour résoudre définitivement la menace nucléaire iranienne.

Dans ce contexte tendu, Israël demeure particulièrement attentif à l’évolution de ces négociations, rappelant régulièrement qu’il ne tolérera jamais que l’Iran se dote d’armes nucléaires. Israël souligne également l’importance d’une pression maximale contre le régime iranien, dans l’objectif clair d’assurer la sécurité de la région et de protéger ses intérêts stratégiques face à une menace qu’il juge existentielle.

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